Laurent Duvernay-Tardif et le lait : un amour réciproque

Bien que les producteurs laitiers aient essuyé des coups durs ces derniers temps, ils gardent le moral et lancent leur campagne d’automne avec Laurent Duvernay-Tardif, la crème des ambassadeurs.

Au début du mois, les producteurs laitiers du Québec, dont ceux de Marieville et de Saint-Mathias-sur-Richelieu, se confiaient sur la misère des derniers mois, espérant de meilleurs jours. La semaine dernière, c’est pleins d’entrain et d’optimisme qu’ils ont dévoilé une nouvelle campagne mettant en vedette M. Duvernay-Tardif dans trois scénarios faisant « ressortir les dimensions humaine et locale de la production du lait québécois ».

Trois chapeaux, trois vidéos

Dans l’une des trois vidéos réalisées à la hauteur des films hollywoodiens, Laurent incarne un étudiant qui ne jure que par le lait pour sa richesse en protéines, en calcium et en nutriments essentiels. C’est ensuite en tant qu’athlète professionnel dans la deuxième capsule que le footballeur vante les mérites du « solide liquide » pour affronter ses adversaires sur le terrain. Finalement, dans le troisième scénario humoristique, il est le « p’tit gars de la campagne », lui-même produit du terroir, qui a toujours aimé le lait et qui « continue de (se) payer la traite ».

« On parle d’achat local, mais le lait est 100 % local et il faut en être fier. » – Laurent Duvernay-Tardif

Questionné par le journal quant à son attachement personnel à la cause, Laurent révèle qu’il est réellement un « p’tit gars de la campagne ». « J’ai grandi sur un verger, le vignoble de mes parents, d’un peu plus de 10 000 vignes. Aujourd’hui, ma famille a une boulangerie. Ça peut avoir l’air loin de l‘agriculture, mais on utilise du blé du Québec. Mon attachement pour les producteurs du secteur agricole québécois est l’une des raisons pour lesquelles j’ai accepté le partenariat. Pour moi, il est important de faire la promotion, non pas seulement du lait, qui est un aliment sain comportant les 15 nutriments et minéraux essentiels, mais aussi des gens qui sont derrière sa production. On parle d’achat local, mais le lait est 100 % local et il faut en être fier. »

Le rôle de la pandémie

Pour M. Duvernay-Tardif, la pandémie a éveillé davantage les consciences quant aux enjeux de l’industrie. « Oui, il y a eu des ajustements de la chaîne de production avec la pandémie, la fermeture des écoles, etc., mais au-delà de ça, la crise nous a fait réaliser à quel point on était vulnérables devant les importations d’aliments. Avec la pandémie, on s’est rendu compte de beaucoup de choses. L’autonomie alimentaire au Québec est un but qui est atteignable, et quelque chose que l’on devrait souhaiter en tant que Québécois. On doit investir du temps, des ressources, mais aussi investir en éducation pour sensibiliser les gens au processus. »

Le rôle de l’éducation

Il évoque l’importance d’éduquer et de former les consommateurs responsables de demain. « Le gaspillage alimentaire est un gros facteur à considérer dans la quête de notre autonomie alimentaire. Le respect de l’avantage des aliments passe par l’éducation, par le fait de montrer à un jeune comment cultiver un plant de tomate ou traire une vache, lui faire prendre conscience du travail que cela représente. »

Les producteurs locaux, fiers et ravis

Si Laurent affectionne les producteurs laitiers, ces derniers le lui rendent bien puisque plusieurs d’entre eux ont fait part de leur satisfaction à son égard, notamment quant aux capsules réalisées.

Pour Olivier Ostiguy, copropriétaire de la ferme Myosotis à Marieville, « les nouvelles annonces du lait sont géniales. Une fois de plus, notre département de publicité a travaillé avec brio, et Laurent a fait une bonne job. Je le remercie de s’associer à nous. » Il ajoute trouver « très valorisant pour la profession qu’un gars comme Laurent s’associe par conviction aux bienfaits nutritionnels de notre produit. Laurent est un athlète de haut niveau ayant en plus fait médecine. À mes yeux, c’est exceptionnel. Pour moi, un médecin et athlète qui recommande notre produit est un bon message pour le consommateur. Le message est clair et humoristique. Il véhicule que notre lait est bon pour la santé. »

Quant à Christine Aubin, productrice laitière de la Ferme Daignault à Saint-Mathias-sur-Richelieu, elle estime qu’ « On ne pouvait demander mieux comme porte-parole! C’est un sportif et médecin aimé du public. S’il y a bien quelqu’un qui peut nous représenter, c’est lui. Les trois capsules sont excellentes. C’est drôle, clair, crédible, et le message passe super bien. »

Question aux lecteurs :

Et vous, que pensez-vous des nouvelles capsules?