Une nouvelle offre sportive
Une toute nouvelle association de crosse verra bientôt le jour à Chambly.
L’Association de crosse de Chambly entamera sa période d’inscription pour les équipes de niveaux U6, U8, U10, U12, U14, U16 et U21 dès le mois de février. La nouvelle a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par les amateurs de crosse de la région. L’association avait annoncé en septembre dernier qu’elle était en période de recrutement d’entraîneurs et d’administrateurs, en plus d’être à la recherche de financement et de gérants. « J’ai toujours besoin d’aide », indique son administrateur, Jacques Tessier. Il fait équipe avec René Cournoyer, président de l’Association.
De l’enseignement à l’implication bénévole
M. Tessier est enseignant en éducation physique à l’école secondaire Gérard-Filion, à Longueuil. Il explique que son école est la seule au Québec à offrir une concentration en Sport-études pour la crosse. Constatant que l’offre était limitée pour la demande, il s’est impliqué davantage pour permettre aux amateurs de crosse de s’épanouir au sein de la nouvelle association. Si l’on se fie au répertoire des associations membres de la Fédération de crosse du Québec, il s’agira de la cinquième sur la Rive-Sud, avec celles de Roussillon, Saint-Hubert, Valleyfield, et les Centurions.
« Le lien avec les communautés autochtones a toujours été là, mais au cours des dernières années, les temps ont changé. On se rapproche de plus en plus. » – Stéphane Brière
Un sport qui a du vécu
Sport autochtone à l’origine, la crosse était connue sous les noms « baggataway » pour les Algonquins, « kabocha-toli » pour les Choctaws, et « tewaarathon » pour les Mohawks. Bien qu’elle soit devenue un sport national qui gagne en intérêt chaque année, c’est sur le plan de la compétition que l’on a tardé à suivre le pas. Au cours de l’été, la Fédération de crosse du Québec a annoncé que l’an prochain, la crosse fera un retour aux Jeux du Canada, dont elle était absente depuis 1985. Le Québec y sera représenté par une équipe unifiée formée des communautés francophone, anglophone et autochtone.
Un sport rassembleur et interculturel
Le directeur technique de la fédération, Stéphane Brière, explique que le fait d’unir les trois communautés est chose nouvelle. « Le lien avec les communautés autochtones a toujours été là, mais au cours des dernières années, les temps ont changé. On se rapproche de plus en plus. Sur le terrain, présentement, j’ai des entraîneurs autochtones qui travaillent avec des entraîneurs francophones et anglophones. C’est vraiment cool que ça arrive à faire une belle unité au Québec. »
Il est possible de consulter le site internet de l’Association pour avoir tous les détails concernant les inscriptions.