Une ligue féminine de basketball amicale avant tout

La ligue féminine de basketball pour adultes, mise de l’avant par la Chamblyenne Martine Dufresne, en est une qui priorise le plaisir et valorise le fait d’être en action.

Fondée par Christiane Prud’homme, la ligue, installée en premier lieu à Saint-Jean-sur-Richelieu, existe depuis 28 ans déjà. Ses joueuses sont âgées de 18 à plus de 60 ans. C’est d’ailleurs Mme Prud’homme qui en est la doyenne, du haut de ses plus de 60 ans.

« Je ne connaissais même pas les règles et on me les a réexpliquées. » – Martine Dufresne

Depuis 14 ans, Martine Dufresne joue dans cette ligue. C’est en s’inscrivant dans la ligue que la Chamblyenne a développé un « coup de cœur » envers le basketball. « Je ne connaissais même pas les règles et on me les a réexpliquées », rappelle-t-elle. Tous les samedis matins, elle joue. L’an dernier, l’idée d’élargir la ligue a submergé en elle. Elle a donc décidé de créer un sous-groupe de soir, avec la même troupe, à l’école Madeleine-Brousseau de Chambly.

Pour Mme Dufresne, c’est clair, la Ligue de basket en soirée en est une amicale. « On ne compte pas les points. Il n’y a pas de compétition. Ce n’est pas agressif », établit la femme de 45 ans. De ce fait découle la possibilité d’inclure des gens de tous âges et de tous les calibres. « Tout le monde est bienvenu! », affirme la créatrice de la ligue en soirée.

Dans le passé, Martine Dufresne en a vu, du calibre plus compétitif. « On est une ligue exceptionnelle. On a joué avec d’autres ligues en compétition et ce n’est pas pareil du tout. Ça ne fittait pas avec nous. Ce n’était pas la même vision. On est plus douces », assure-t-elle en riant.

Afin d’assurer une camaraderie ainsi qu’une équité, les équipes ne sont pas fixes dans le temps. Chaque soir, une quinzaine de joueuses se mélangent et de nouveaux agencements se forment. « Comme ça, ça ne fait pas de chicane », mentionne Mme Dufresne.

Pensée pour une ancienne

La ligue, presque trentenaire, a perdu un de ses piliers. Laurence Labat, joueuse de 60 ans faisant partie des cuvées initiales, est décédée l’année dernière. « Elle nous a marquées par sa vivacité et son énergie. Elle détendait l’atmosphère », complète Mme Dufresne, qui avance que les joueuses pensent encore beaucoup à elle. 

Un sport peu commun

Très populaire internationalement, le basketball ne jouit pas de visibilité sur le territoire couvert par le journal. Les joueuses de la Ligue de basket en soirée envisagent l’idée, un jour, d’assister à une partie de la National Basketball Association (NBA), en groupe.

Les parties de la ligue à Chambly ont lieu les lundis soirs. Parallèlement, la ligue est en période de recrutement afin d’alimenter sa banque de joueuses.