Un club d’empilage sportif voit le jour à Chambly

PARASCOLAIRE. Les élèves de l’école primaire de Bourgogne à Chambly adorent l’expérience de speed stacking au point qu’un club d’empilage sportif accessible à tous sera créé.

Le club est l’initiative de l’entraîneuse de l’équipe du Québec d’empilage sportif et enseignante d’éducation physique, Marie-Andrée Parent.

«On peut pratiquer ce sport-là peu importe l’âge, affirme Mme Parent. Avec l’ouverture de la nouvelle école de Chambly, on a perdu beaucoup d’élèves qui voulaient continuer à pratiquer l’empilage sportif. Le club leur permettra de poursuivre dans le sport.»

Gain de popularité

@R:Le sport croit en popularité partout dans la province. 3410 empileurs sportifs québécois de 26 écoles différentes sont inscrits au 2016 WSSA Stack Up!, une journée spéciale durant laquelle des joueurs de partout dans le monde tentent de battre le record du plus grand nombre d’empileurs sportifs en activité en même temps. L’an dernier, 618 394 personnes se sont adonnées à l’activité. Une quarantaine de speed stackers participeront au Stack Up! cette année, à l’école de Bourgogne.

Marie-Andrée Parent encense les bienfaits de cette activité sur la motricité.

«C’est très bon pour être en contrôle de ses deux mains, affirme-t-elle. Au début, ça peut être un peu plus difficile, tu te ramasses un peu la langue à terre, mais après, quand tu le sens, il y a un déclic qui se fait. C’est aussi très bon pour l’estime de soi.»

Présenter le sport dans ses cours

Marie-Andrée Parent a intégré l’empilage sportif à la liste d’activités qu’elle fait pratiquer à ses élèves.

«Il y a tellement de jeux qui peuvent se faire à partir de ça aussi, explique Marie-Andrée Parent. On peut placer les élèves en cercle, ils commencent tous à faire un cycle et dès qu’ils ont terminé, ils touchent la personne à leur droite, qui est éliminée. On peut faire des relais aussi.»

Mme Parent pratique aussi avec sa fille, Catherine Beaudoin, en duo. L’une utilise sa main gauche alors que l’autre utilise sa main droite pour faire les mêmes épreuves.

 «Je le montre surtout aux plus jeunes, en 1re et 2e année, note-t-elle. Puis, quand les élèves ne peuvent pas aller dehors pour la récréation, ça fait un excellent passe-temps!»