Saint-Césaire accueillera le championnat de l’est du Canada

L’aréna Guy-Nadeau de Saint-Césaire accueillera les 13 et 14 mai 2016, le championnat canadien de l’est kid et bantam de lutte olympique. C’est Dominique Choquette, l’entraîneur du club les Patriotes de Saint-Césaire qui nous a annoncé la nouvelle.

«C’est une compétition très prestigieuse. Elle regroupera près de 300 lutteurs de l’Ontario jusqu’à Terre-Neuve. Nous avons choisi de présenter l’événement à l’aréna parce que nous avions besoin d’espace plus grand que notre palestre afin de pouvoir utiliser les quatre surfaces de lutte reçues en dons des derniers Jeux du Canada. Nous avions présenté ce championnat en 2005 et ça avait été mémorable», lance Dominique Choquette.

Un club actif à l’année

Bien que ce soit le calendrier scolaire qui dicte les activités des Patriotes, le club demeure toujours à l’oeuvre l’été, car d’importantes compétitions y sont présentées et les lutteurs du volet compétitif doivent maintenir la forme. Huit lutteurs se sont entraînés au club tout l’été, dont le médaillé national Julien Choquette.

«Julien s’est présenté à l’Ontario Cup en juillet pour voir si son niveau s’était maintenu. Il a remporté la médaille bronze. Il a perdu contre le lutteur qui a représenté le Canada au Championnat du monde cadet. Pour Julien, ç’a été un excellent test dans sa préparation pour le prochain championnat national», explique Dominique Choquette.

Le club de lutte olympique les Patriotes entame cet automne sa 29e année et comptera dans ses rangs une vingtaine de lutteurs.

Le volet compétitif international sera encore important cette année. En octobre, Julien Choquette et Samuel Rainville s’envoleront pour Porto Rico. Julien Choquette y avait ramené la médaille de bronze en 2014.

Lutte olympique 2.0

Au terme des derniers J.O. de Londres la lutte avait été menacée de disparaitre des Jeux. Elle y sera encore au Brésil l’an prochain.

La lutte a bien failli être la victime de son inaction. Au fil des décennies, les lutteurs faisaient preuve de passivité pour remporter des matchs. Le spectacle en a beaucoup souffert.

 Les fédérations ont redonné un coup de barre à la discipline en y amenant de nouveaux règlements. Auparavant, un lutteur devait gagner deux rondes sur trois pour être déclarer champion. Ce qui entraînait beaucoup de passivité. Un lutteur ne faisait que repousser l’autre pour écouler le temps. «C’était désolant à voir parce qu’il n’y avait pas beaucoup d’action. Maintenant on inverse les rôles. Un lutteur actif recevra plus de points pour la technique. Le lutteur passif lui, est pénalisé. Il aura 30 secondes pour attaquer et marquer des points. Cette nouvelle règlementation favorise l’action et ça a changé complètement la dynamique au niveau des matchs», explique M. Choquette.

Et cette nouvelle philosophie intéresserait davantage les jeunes qui débutent en lutte.

«C’est ce que l’on enseigne au club. J’aime toujours mieux développer le côté offensif chez mes lutteurs. De cette façons tu apprends à tirer avantage des erreurs de ton adversaire», conclut Choquette.