Record canadien pour Rachel Leblanc-Bazinet

L’athlète de Richelieu a égalé une marque nationale chez les moins de 55 kg en soulevant 88 kg à l’arraché au Guatemala le 25 avril.

Rapidement, en regardant où en est la trentenaire dans son cheminement, on peut croire que celle-ci soulève des poids depuis sa tendre enfance, après avoir troqué le hochet au profit de l’haltère. Or, il n’en est rien. « Cela ne fait environ que quatre ans que j’ai commencé l’haltérophilie. Je faisais du crossFit et je me suis aperçue que j’avais plus d’intérêt envers la portion dans laquelle je levais les poids. Je m’y suis donc mise, j’ai rapidement intégré l’équipe du Québec et j’ai participé à ma première compétition internationale en 2016 », de lancer presque aussi simplement que l’on froisse une feuille Rachel Leblanc-Bazinet.

Résultat convaincant

En plus de son record à l’arraché, la jeune femme a maintenu au-dessus de sa tête 108 kg lors de l’épreuve de l’épaulé-jeté. Ce combiné de 196 kg représente la performance de sa carrière, lui permettant de se hisser au cinquième échelon à l’issue de ce championnat. « Ma compétition a super bien été! C’était vraiment intense durant l’échauffement, il y avait beaucoup de changements de barres et de poids, alors c’était assez difficile d’établir clairement ce que j’allais faire lors de mes essais », rapporte la Richeloise à Sportcom.

« Cela ne fait environ que quatre ans que j’ai commencé l’haltérophilie. » – Rachel Leblanc-Bazinet

Jeux olympiques de Tokyo

Étant classée or, cette compétition avait une saveur particulière. Les points découlant de celle-ci détiennent une plus grande valeur sur le plan du classement mondial qui détermine la sélection pour la participation des Jeux olympiques de 2020, qui se dérouleront dans la capitale nippone. Les Jeux panaméricains de juillet 2019, dont Lima est la ville hôtesse, seront déterminants pour le classement de Rachel Leblanc-Bazinet. Elle vise porter les couleurs canadiennes lorsque se lèvera le rideau sur la plus grande scène sportive planétaire.

Haltérophilie féminine

Encore à ce jour, ce n’est pas un réflexe naturel pour tous de conjuguer l’haltérophilie au genre féminin. « En observant le portrait, on se rend compte que sur l’équipe nationale, il y a souvent plus de femmes que d’hommes. Les gens sont plus curieux qu’autre chose de voir une fille soulever de telles charges », conclut la propriétaire du centre CrossFit Brossard.

Entre-temps, Rachel Leblanc-Bazinet sera en action aux Championnats canadiens à La Prairie lors des 18 et 19 mai.