Première expérience concluante pour Marianne Graveline

Pour une première expérience de compétition d’envergure provinciale en équitation, Marianne Graveline gardera un bon souvenir de ses tout premiers Jeux équestres.

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«Pour une première fois, ça a été super, affirme la Chamblyenne de 19 ans. J’ai eu la piqûre!»

Même si elle apparaît sur la liste des compétitrices depuis peu, Marianne est une habituée des écuries. Elle a sa certification d’instructrice chasseresse sauteuse et travaille comme palefrenière au Centre équestre de Chambly.

«Ça fait 10 ans que je fais de l’équitation. J’ai toujours monté pour le plaisir. Le cheval m’impressionnait, c’est une bête majestueuse. À la base, j’étais très timide, j’ai beaucoup travaillé. On doit quand même apprendre à faire confiance à un animal qui peut être 10 fois plus gros que toi», affirme la cavalière.

Préparation essentielle

La préparation est un élément clé, non seulement pour performer, mais aussi pour développer une affinité et une complicité avec la bête.

«Les chevaux sont tous différents, explique-t-elle. C’est quasiment comme des êtres humains, ils pensent et agissent différemment. Je peux aller m’entraîner et être super en forme, mais le cheval, non.»

Et comme préparation, on ne peut pas dire que Marianne a chômé. Elle s’est entraînée de cinq à six fois par semaine, à raison de trois heures par séance.

«J’arrive à l’écurie et il faut que je prépare mon cheval, rapporte Marianne. Je le brosse, je fais son box, je lui fais un massage, je l’étire, on fait du yoga pour cheval. C’est toute une petite routine avant d’embarquer sur lui.»

Concilier famille et passion

Avec ses études en soins infirmiers au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu et sa passion pour les chevaux, Marianne Graveline trouve tout de même du temps à accorder à sa famille.

«Mon samedi, je n’organise rien, je le consacre à ma famille et mes amis, pour des soupers ou d’autres activités.»

Jongler avec sa famille, ses amis, ses études, son emploi et l’entraînement prend énormément d’organisation.

«Il faut tout planifier, soutient Marianne. Mon horaire est presque arrangé à la minute près!»