Maxime Gagnon fait la fierté des Forts

LHJQ. Nommé au prochain gala Méritas comme recrue offensive de l’année et joueur le plus prometteur, l’attaquant des Forts de Chambly, Maxime Gagnon, a déjà été remarqué par les universités américaines.

Les prouesses du joueur de 18 ans, originaire de Chambly, ont notamment suscité l’intérêt de l’Université de Norwich, au Vermont, alors que des recruteurs sont venus le rencontrer, quelques jours avant l’entrevue avec le Journal de Chambly.

Sur les bancs d’école

Pour l’instant, Maxime poursuit des études en administration au cégep de Saint-Jean et songe à se diriger vers le marketing ou les relations humaines.

L’entrée au cégep avait poussé le jeune homme, qui joue au hockey depuis 7 ans à réfléchir à son avenir dans ce sport. «L’ambiance de la chambre et d’avoir une vraie équipe m’auraient manqué. Finalement, je connais une saison encore meilleure que je pensais», indique-t-il.

Classement enviable

Se hissant au 22e rang du classement des marqueurs avec une fiche de 57 points, Maxime Gagnon admet avec un brin d’humilité ne pas consulter religieusement ses statistiques.

Selon l’entraîneur-chef des Forts, Patrick Lefebvre, Maxime aurait pourtant raison d’être fier, puisqu’il est rare de voir un joueur de son âge se positionner aussi bien. «La plupart sont plus vieux et ont 19 ou 20 ans», indique M. Lefebvre.

L’attaquant des Forts a d’ailleurs marqué 28 buts, dont 13 en avantage numérique et a obtenu 29 mentions d’assistance à son actif cette saison.

Quand l’union fait la force

«C’est un joueur avec beaucoup de talent, décrit l’entraîneur-chef. Il a un très bon coup de patin et une bonne vision générale du jeu, ce qui serait sa première qualité. C’est le fun jouer avec lui, parce qu’il passe la rondelle et voit les occasions de marquer.»

«Je ne me concentre pas seulement à compter, on a de bons marqueurs et ça nous permet de faire plus de passes», résume Maxime.

En observant les joueurs pratiquer à l’aréna Robert-Lebel, à Chambly, impossible de ne pas sentir la chimie qui unit l’équipe, qui a pourtant subi plusieurs changements après de nombreuses transactions qui ont amené dix nouveaux joueurs.

«On est une bonne gang. Je connais presque la moitié de l’équipe déjà. On est tous des amis, on a tous joué ensemble», conclut Maxime Gagnon.