Mathis Tremblay recruté par une université américaine en tennis

Mathis Tremblay, 18 ans, poursuivra ses études et son développement dans son sport, le tennis, aux États-Unis. Celui qui a été recruté par trois universités a arrêté son choix sur Siena College, dans l’État de New York.

L’athlète explique que le processus de recrutement est similaire à celui des autres sports. Il fonctionne avec l’Universal Tennis Rating (UTR). De son côté, le résidant de Chambly a aussi été appuyé par l’entreprise Sports Ambitions. Il a réalisé une vidéo en train de jouer, indiqué le champ d’études qu’il désire et tracé son portrait de joueur de tennis. « Ça donne beaucoup de contacts. Les coachs intéressés m’ont appelé par Zoom. J’ai finalement eu trois offres. J’avais un choix à faire », relate le jeune homme.

S’il a arrêté son choix sur Siena College, c’est en raison de la réputation de l’établissement en ce qui a trait à son domaine d’études, les finances. « J’ai choisi cette université parce qu’elle est accréditée en finance mondialement. C’est difficile d’entrer dans ce programme. Il n’y a que quelques universités qui l’offrent. Siena College est connectée à plusieurs grosses entreprises. C’est ça qui m’a attiré », explique Mathis Tremblay.

Il s’y rendra en août 2021 pour quatre ans, à moins que la COVID-19 ne change les plans. Son but est de tenter sa chance de jouer sur les circuits professionnels par la suite. Si ça ne fonctionne pas, il vise une maîtrise à l’Université McGill. « J’aime trop mon pays pour ne pas revenir », assure-t-il.

« Je suis tombé en amour avec le tennis. C’est un sport où tu as besoin de plusieurs aptitudes. » – Mathis Tremblay

Du hockey au tennis

L’athlète s’est mis au tennis à l’âge de 12 ans. Auparavant, il jouait au hockey de haut niveau et il a aussi pratiqué d’autres sports d’équipe.

« J’étais tanné de la compétition et de l’ambiance au hockey. Je voulais essayer autre chose. Finalement, je suis tombé en amour avec le tennis. C’est un sport où tu as besoin de plusieurs aptitudes. Il y a un côté physique et il y a aussi un aspect mental important », affirme l’athlète.

Son passé de joueur d’équipe l’entraîne à pratiquer le tennis autant en solo qu’en duo. Le principal intéressé souligne que lors de tournois, il est possible d’y participer seul et/ou en équipe. « Je me trouve toujours un partenaire pour participer. J’adore jouer en double, sûrement parce que j’ai toujours joué des sports  d’équipe », résume-t-il.

L’athlète se réjouit de voir l’évolution de la popularité de son sport. Il aime aussi voir les athlètes s’y développer de plus en plus au Canada, mais n’a pas d’idole précise.

Malheureusement, en raison de la pandémie, le sport est un peu sur pause. Cela ne l’empêche toutefois pas de s’entraîner. Le joueur de tennis estime que la quantité et la qualité de son entraînement n’ont pas changé avec la pandémie.

Mathis Tremblay s’entraîne au Tennis 13, à Laval, avec trois entraîneurs. L’un en fitness, un autre pour la technique et la mobilité, un dernier plus axé sur le tennis et les tactiques. Les entraînements en personne ont repris à la mi-juin avec des bulles de quelques joueurs. L’athlète consacre entre 20 et 30 heures par semaine à son sport.

Il espère avoir l’occasion de participer à d’autres tournois et à d’autres compétitions internationales, événements qui sont tous arrêtés pour le moment.

École à distance

Depuis trois ans, le Chamblyen concilie le sport et les études en étant scolarisé à distance. Il a complété ses deux dernières années du secondaire de cette manière à l’Académie les Estacades à Trois-Rivières. Cette école offre un programme pour les athlètes de haut niveau.

Actuellement, il suit des cours préuniversitaires avec l’Université du Nebraska en ayant les deux pieds au Québec. « Je suis déjà habitué à le faire ainsi », souligne le jeune homme pour qui l’école occupe une place importante.