Les multiples visages de la persévérance
Deux élèves chamblyens ainsi qu’un joueur des Forts de Chambly ont été honorés pour leur persévérance respective dans leur cheminement scolaire.
Raphaël Guertin et Christophe Lamothe se sont vu remettre chacun une bourse de 250 $ provenant de Desjardins, caisse populaire du Bassin-de-Chambly. Cette bourse, ils la reçoivent principalement en raison de leur parcours scolaire.
Raphaël a reçu un diagnostic de TDHA. Il a éprouvé des difficultés à l’école par le passé en ce qui a trait à son déficit de concentration.
« J’ai reçu cette bourse en raison de mes efforts, de mon beau travail et parce que je n’abandonne jamais. L’école est importante pour moi. On y fait des apprentissages utiles », relate l’écolier de 12 ans qui fréquente l’école Sainte-Marie.
À son tour, Christophe Lamothe explique cet honneur.
« Je réussis bien en classe ou en éducation physique. J’aide les gens qui vivent des difficultés. J’ai l’esprit d’équipe développé. L’école est importante, car c’est ce qui déterminera mon travail permettant d’avoir l’argent pour élever mes enfants qui iront, à leur tour, à l’école », projette le garçon de 11 ans, inscrit à l’école Jacques-de-Chambly.
C’est ce qui déterminera mon travail permettant d’avoir l’argent pour élever mes enfants qui iront, à leur tour, à l’école. – Christophe Lamothe
Un cancer en bas âge
Alexandre Viens a 17 ans. Il en est à sa saison recrue au sein des Forts. À 15 ans, il a reçu le diagnostic d’un cancer de la glande thyroïde, fléau qu’il a combattu jusqu’à 16 ans. Deux opérations et un traitement de radiothérapie plus tard, c’est maintenant sans cette maladive glande qu’il poursuit sa vie.
« J’étais en secondaire deux. Les enseignants me remettaient des exercices pour que je puisse poursuivre mon cheminement à domicile. J’avais des rendez-vous à Sainte-Justine fréquemment, alors je profitais de la route Granby-Montréal pour faire mes devoirs. L’école a été très accommodante pour moi. Je manquais des cours, mais l’école prenait du temps de récupération pour moi », se souvient avec reconnaissance l’attaquant des Forts.
« Lors de l’annonce du diagnostic, j’ai vécu un gros choc. Mon père m’a dit que nous irions une journée à la fois, une étape à la fois. On vit le moment présent et nous demeurons positifs devant l’adversité », explique avec maturité et résilience le jeune homme manuel, qui évoque l’idée de faire un DEP en tant que charpentier-menuisier lorsque sa cinquième secondaire sera bouclée.
