Le rendez-vous des Diables Rouges

La Belgique participe à la Coupe du monde pour la 13e fois. Bien que le groupe H, dont faisait partie la Belgique, était plutôt faible (mis à part l’Angleterre), les Belges ont été explosif en attaque en marquant 3 buts contre le Panama et 5 face à la Tunisie. François Daxhelet, un entraîneur au soccer pour l’Arsenal de Chambly pendant plusieurs saisons, nous parle de sa formation.
La meilleure performance de l’équipe nationale belge au Mondial est une demi-finale, atteinte en 1986. Dans le tournoi actuel, les Diables Rouges auraient peut-être préféré perdre lors de leur dernière rencontre en phase de groupes contre l’Angleterre pour avoir accès à un tableau beaucoup plus facile. Non, c’est plutôt l’Angleterre qui s’est pratiquement laissé perdre. Les Belges devront combattre le feu par le feu et vaincre le Brésil en quarts de finale.
« L’attaque a démontré ce qu’elle était capable de faire, mais la défensive brésilienne a été impeccable jusqu’à maintenant. Le Panama et la Tunisie ne détenaient pas du tout le même talent en défense. Juste le fait d’affronter le Brésil, ça représente beaucoup à nos yeux. Tout est possible, je crains un peu pour la défensive belge parce qu’ils n’ont pas eu de gros défis jusqu’à maintenant », souligne M. Daxhelet.

« C’est la meilleure version de l’équipe belge que j’ai vue depuis que je suis la Coupe du monde en 1982, l’année de mon arrivée au Québec. – François Daxhelet

Remontée endiablée

L’atmosphère était agréable et les gens présents dans le salon des partisans belges étaient détendus avant le match Belgique-Japon. Après la 52e minute de jeu, le Japon menait 2-0, la panique était palpable chez les Belges. Mais tout comme les Japonais, la Belgique a inscrit deux buts rapides à la 69e ainsi qu’à la 74e minute de jeu. Nacer Chadli a ensuite joué les héros pour compléter la remontée des Diables Rouges grâce à un but dans les arrêts de jeu avec moins de 2 minutes à faire au match.
Quoiqu’il advienne dans le match contre le Brésil, M. Daxhelet aime ce qu’il a vu de son équipe et il demeure optimiste pour plusieurs raisons.
« C’est la meilleure version de l’équipe belge que j’ai vue depuis que je suis la Coupe du monde en 1982, l’année de mon arrivée au Québec. C’est environ la même équipe qu’il y a 4 ans, mais avec plus d’expérience, plus de cohésion entre les équipiers et ils ont du plaisir à jouer ensemble, ce que l’on ne ressentait pas autant il y a quelques années ».
La Belgique pourra-t-elle surprendre le Brésil ? Réponse ce vendredi à 14 h.