Jacqueline Simoneau accumule les médailles

La nageuse synchronisée Jacqueline Simoneau continue son ascension vers les plus hauts sommets dans son sport.
Elle a récolté pas moins de sept médailles lors des quatre premières compétitions de la Série mondiale de la Fédération internationale de natation (FINA). En tout, elle est montée sur la deuxième marche du podium à cinq reprises, trois fois en duo et une fois en solo. Elle a aussi récolté deux médailles de bronze en solo.
« C’est sûr que du point de vue sportif, avant les Jeux de Tokyo en 2020, j’aimerais récolter le plus de médailles possible, a affirmé la Chamblyenne. J’aimerais pouvoir me rapprocher le plus près possible du podium aux mondiaux. »
La nageuse de 20 ans était d’ailleurs en Hongrie, lorsque contactée par le Journal, en vue des Championnats du monde de la FINA, qui se dérouleront à Budapest, du 14 au 30 juillet.
« Je ne dirais pas que mon objectif est d’obtenir une médaille en Hongrie, a-t-elle déclaré. Les championnats du monde, c’est très difficile, il y a beaucoup de compétition. C’est plus une expérience. »

« Je ne dirais pas que mon objectif est d’obtenir une médaille en Hongrie. J’aimerais pouvoir me rapprocher le plus près possible du podium aux mondiaux. » – Jacqueline Simoneau

Changer de partenaire

Moins d’un mois avant l’Open américain de nage synchronisée à Long Island dans l’État de New York, sa partenaire de nage synchronisée Karine Thomas a pris sa retraite. Les deux nageuses avaient participé aux Jeux olympiques de Rio, l’an dernier, terminant en septième position.
Elle a donc dû expérimenter pour la toute première fois avec une nouvelle partenaire, l’Albertaine Claudia Holzner, avec laquelle elle a été jumelée une semaine avant la compétition.
« C’est inusité dans le sport, qu’à une semaine de la compétition, une nouvelle paire réussisse à obtenir une médaille d’argent, a-t-elle souligné. On est une belle paire sur la scène internationale, surtout pour ce qui est de la synchronisation, ce qui n’était pas nécessairement notre force avec Karine. »
« Si on nous donne encore un peu plus de temps, je crois qu’on va prouver ce dont on est capable », a ajouté Jacqueline.

Extérieur de la piscine

Lorsque sortie de la piscine, Jacqueline Simoneau a un emploi du temps plutôt chargé.
L’étudiante en sciences de la santé au Collège Vanier essaie de trouver un équilibre entre les études et le sport, qui l’amène à voyager un peu partout dans le monde.
Après les championnats mondiaux, elle compte faire du bénévolat dans un institut de conservation marine, à Tenerife, dans l’archipel des îles Canaries, au large du Maroc.
Elle est aussi l’ambassadrice du Complexe sportif de Saint-Laurent, où elle veut encourager les jeunes à s’initier aux sports aquatiques.
« Avec les ordinateurs et les tablettes, les jeunes bougent de moins en moins, a-t-elle affirmé. Ça peut causer des problématiques de santé très graves. »