Hockey balle: Des arbitres de Richelieu populaires à travers la province
ÉTÉ. Les arbitres de la Ligue de hockey balle B-Sports de Richelieu ont participé à la fin mai à la Coupe Burrows Budweiser de Granby, le plus gros tournoi de dek-hockey de la province. Les officiels arbitrent aussi une multitude de tournois locaux, de Ga
Si Éric Larose, Simon Bilodeau, Mathew Ménard et Yannick Thompson sont si souvent appelés à arbitrer des tournois, ce n’est pas étranger au bon service qu’ils offrent à la ligue, selon le fondateur de la ligue de dek-hockey, David McCutcheon.
M. McCutcheon tenait d’ailleurs à souligner l’excellent travail de ses officiels depuis le début de la saison.
«On a de très bons arbitres, mon partenaire Théo Dritsas et moi sommes vraiment très satisfaits de leur travail», mentionne-t-il.
Coupe Burrows
Le joueur des Canucks de Vancouver, Alex Burrows, a pris part pour la toute première fois à titre de joueur au tournoi auquel il prête son nom. L’an dernier, d’autres joueurs de la Ligue nationale de hockey étaient de la partie, entre autres deux anciens coéquipiers du Lightning de Tampa Bay, Pierre-Cédric Labrie et Radko Gudas.
Le défenseur tchèque, qui évolue aujourd’hui pour les Flyers de Philadelphie, est surtout reconnu pour son jeu physique et ses coups plus ou moins légaux, comme en témoigne sa suspension de trois matchs pour un coup de coude à la tête de Mika Zibanejad des Sénateurs d’Ottawa en décembre.
L’arbitre Éric Larose a eu la dure tâche d’expulser Gudas du tournoi.
«Il a fallu que je l’expulse pour un coup de bâton à la tête, explique l’officiel. Quand on donne des pénalités au hockey balle, on a un contact direct avec le joueur. Ce n’est vraiment pas la même game.»
«Sur la glace, il y a un juge de ligne qui va chercher le joueur après une pénalité, les contacts sont moins là», renchérit son collègue Simon Bilodeau.
Intensité
La différence majeure entre le hockey sur glace et le hockey balle est l’intensité du jeu et la vitesse à laquelle il se développe.
«Souvent quand les officiels vont arbitrer sur la glace après avoir fait du dek-hockey, ils trouvent ça lent», affirme l’arbitre Yannick Thompson.
«Un arbitre peut être très bon dans la LNH ou dans la LHJMQ, puis ne pas être capable de suivre le rythme au hockey balle, ajoute Éric Larose. Après une soirée, il peut se dire ‘’plus jamais je ne vais arbitrer au hockey balle’’!»
Depuis que le sport a pris de l’envergure dans les dernières années, les joueurs commencent à prendre le jeu très au sérieux, parfois même trop, selon les officiels de la ligue richeloise.
«C’est tellement intense, des fois, on a l’impression qu’ils jouent pour 10 000$!», affirme Simon Bilodeau.
Richelieu
La ligue de hockey balle accueille maintenant une centaine de joueurs de niveau junior, novice, pee-wee, bantam et senior. Ce sont 52 équipes masculines, féminines et mixtes qui font maintenant partie de la ligue, alors qu’elle en comptait 26 il y a quelques années.
«Le hockey balle a pris beaucoup d’ampleur, constate le fondateur de la ligue, David McCutcheon. On trouve ça aussi très important de développer le dek junior parce que les joueurs qui y jouent sont les joueurs de demain.»