Félix Cormier-Boucher sur l'équipe nationale de ski acrobatique
COMPÉTITION. Le skieur acrobatique en saut de Saint-Mathias-sur-Richelieu, Félix Cormier-Boucher, fait maintenant partie de l’équipe nationale canadienne en vue de ses premières coupes du monde.
Le jeune homme de 20 ans a connu une bonne saison, ponctuée entre autres par une deuxième place au Championnat canadien senior à Val-Saint-Côme et une huitième position aux Championnats mondiaux juniors à Valmalenco, en Italie.
« Ma saison a quand même très bien été, commente l’athlète. Pour la prochaine année, mon objectif, ce serait de participer aux coupes du monde à Deer Valley et à Lake Placid. »
Entraînement
De retour à l’entraînement depuis quelques semaines à Québec, le jeune homme travaille en gymnase pour atténuer les impacts de l’atterrissage lors des sauts.
« Le pire ennemi en ski acrobatique, c’est d’avoir une blessure en tombant ou en atterrissant mal », affirme-t-il.
L’horaire de Félix Cormier-Boucher n’est pas de tout repos. Il s’entraîne six jours par semaine pour parfaire ses techniques en vue de la prochaine saison.
« En hiver, on fait ça à l’université Laval. Sinon, on va aussi à l’Arpidrome, un club de gymnastique pour travailler nos acrobaties. »
En été, le jeune homme travaille aussi en ski sur l’eau pour émuler les effets de la neige.
« Sur l’eau, c’est sûr qu’il y a un peu moins de calculs à faire puisque la vitesse est assez constante, explique-t-il. On n’a pas non plus à prendre le vent en considération. »
Malgré le fait qu’il ait un horaire assez chargé, il trouve quand même le temps de rendre visite à sa famille et à ses amis à Saint-Mathias-sur-Richelieu environ une fois par mois.
« Depuis que j’ai commencé à pratiquer mon sport, je m’entraîne à Lac-Beauport. Ma famille me soutient énormément. Je reviens souvent dans la région pour voir mes proches et pour régler des trucs avec des commanditaires, mais je continue à m’entraîner au gym. »
Gymnastique
Félix Cormier-Boucher a commencé le ski acrobatique il y a quatre ans et demi, après avoir arrêté de pratiquer un autre sport : la gymnastique.
L’athlète relève certaines similitudes entre les deux disciplines.
« Je dirais que ce qui se ressemble le plus entre les deux sports, c’est l’orientation spatiale. Quand on fait une pirouette, il faut savoir où on se situe par rapport au sol. En gymnastique, c’est quelque chose que j’ai développé énormément. »