En garde ! : Duels à l’épée au programme du Fort-Chambly

ESCRIME. Le club Escrime Mont-Royal, en collaboration avec Parcs Canada, présentera la deuxième édition du Duel Fort-Chambly, un tournoi à l’épée à l’extérieur, le 11 juin à compter de 10h.

Un total de 38 escrimeurs sont inscrits à la compétition, surpassant déjà le nombre d’inscriptions de la première édition. L’an dernier, l’évènement avait attiré 36 athlètes.

Le vice-président du club Escrime Mont-Royal, Peter McLaughlin, a bon espoir d’atteindre le maximum de 60 épéistes qu’il s’est fixé. «Les inscriptions vont bien, affirme-t-il. On s’attend à en avoir plusieurs la journée même. On a reçu des demandes provenant du Québec, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et même du Vermont.»

M. McLaughlin est fier de présenter cet évènement unique au Canada. Il s’attend à ce que l’achalandage soit aussi important, sinon plus que lors de l’édition précédente. «J’estime qu’il y a entre 200 et 300 personnes qui se sont arrêtées pour regarder une partie du tournoi l’année passée.»

Deux anciens Olympiens membres du Panthéon de la Fédération d’escrime du Québec, Jean-Marie Banos et Jean-Paul Banos, renoueront avec les armes et s’affronteront dans un duel hors-concours.

La ronde qualificative débutera dès 10h et continuera tout l’avant-midi, à l’extérieur du fort. Le tournoi éliminatoire devrait pour sa part commencer en après-midi alors que les duellistes se dirigeront à l’intérieur de l’enceinte du Fort-Chambly pour se disputer le championnat.

Kiosques

Le vice-président du club organisateur invite aussi la population à découvrir comment l’escrime a évolué à travers les époques.

«Il va y avoir une multitude de kiosques qui risque d’intéresser les gens, explique Peter McLaughlin. On va présenter les origines de l’escrime dès le 18siècle. Au départ, c’était plutôt de l’escrime d’autodéfense avant de devenir un sport. Maintenant, le but est différent, mais les techniques de base sont les mêmes.»

Avec un évènement comme celui-ci, M. McLaughlin espère promouvoir le sport à différentes clientèles.

«C’est une activité attirante pour les jeunes, mais aussi pour tout le monde. On peut commencer à le pratiquer un peu n’importe quand. Comparativement à d’autres sports, l’expérience est un élément clé, il n’y a pas vraiment de limite d’âge. Plus longtemps tu en fais, le meilleur tu deviendras.»

Peter McLaughlin aime aussi comparer l’escrime aux échecs, plus précisément au blitz, ou speed chess, quant à toute la technique requise pour le sport mariée avec la rapidité d’esprit.