Direction Penticton pour le duathlète carignanois Antoine Simard
DUATHLON. Le duathlète carignanois, Antoine Simard, s’envolera pour Penticton en Colombie-Britannique au mois d’août pour le Championnat du monde ITU multisports.
Il a obtenu son laissez-passer l’été dernier lors des qualifications pour les mondiaux à Montréal. Les trois premiers au fil d’arrivée ont rendez-vous dans l’Ouest canadien, le 9 août.
« Ça va être ma première aventure sur la scène internationale, fait remarquer l’athlète de 17 ans. Je vais peut-être me faire de nouveaux contacts là-bas. Je vais aussi pouvoir me comparer au reste du monde. »
Il prendra part à la compétition du duathlon sprint, composé de 5 km de course à pied, 20 km de vélo et un autre 2,5 km de course.
Antoine Simard ne sait pas trop quel pourrait être son objectif lors de la compétition, étant donné qu’il s’agit de ses premiers pas à un niveau international. Il a tout de même osé dire qu’un top 10 le rendrait fier, tout en spécifiant que son but est évoqué sous toute réserve.
« C’est difficile de me trouver un objectif parce que ce n’est jamais les mêmes personnes contre qui tu coures, explique-t-il. Le parcours aussi est différent chaque année. Des fois, il va avoir plus de montagnes dans la partie en vélo. D’autres fois, ça va être la course qui est le plus difficile. On ne sait jamais. »
Du triathlon au duathlon
Antoine Simard pratique le duathlon depuis près de trois ans.
Avant d’opter pour ce sport, l’ancien étudiant du programme Sports Excellence de l’école secondaire Heritage de Saint-Hubert pratiquait le triathlon. Il a finalement délaissé la natation pour se concentrer sur l’épreuve qui allie course et vélo.
« Je commençais à me tanner de la natation, admet Antoine Simard. C’est un sport que j’aimais au début, mais à travers le temps, j’ai réalisé que je préférais la course et le vélo. »
Le triathlon est un sport très stratégique, selon le père d’Antoine, Stéphane Simard.
« En triathlon, si tu ne sors pas de l’eau parmi les premiers, c’est difficile de rattraper après, explique-t-il.. Quand tu sors dans les premiers de l’eau, il y a un peloton de tête qui se forme en vélo et ça te donne un avantage. Étant donné que la natation n’est pas nécessairement sa force, ça le désavantageait. »
Principales qualités
Antoine Simard se voit comme un bon coureur. Même lorsqu’il compétitionne contre des athlètes qui pratiquent uniquement la course à pied, il parvient tout de même à se démarquer.
« La course, c’est ce que j’ai pratiqué le plus longtemps, que j’ai presque perfectionné, explique-t-il. Je m’entraînais avec beaucoup d’athlètes de haut niveau en course à Heritage. »
L’étudiant en arts au Collège Champlain de Saint-Lambert aime pousser ses limites.
« J’aime beaucoup compétitionner, ça me force à m’entraîner, confie l’athlète. Ça me donne des objectifs chaque année pour pouvoir rester dans les meilleurs. »
Campagne de sociofinancement
Afin de financer son périple dans l’Ouest canadien, Antoine Simard a ouvert une campagne de sociofinancement sur le site Make A Champ.
Après une semaine, il avait amassé 18% du 1500$ qu’il veut obtenir pour financer son voyage. Des récompenses sont aussi remises aux donateurs, selon leur contribution.
En tout, son expérience à Penticton devrait lui coûter environ 3500$.
