Deux culturistes de Chambly en compétition

CULTURISME. Le gym Chez Trottier de Chambly présentait deux athlètes 100% naturels à la compétition International Drug Free Athletics 93 (IDFA), à Montréal, le 2 avril. Tristan Nadeau-Ostiguy s’est classé 5e dans la catégorie bodybuilding classe léger, ma

«C’était ma première compétition. Ça n’a l’air de rien, mais poser prend beaucoup d’énergie, c’est très demandant, car il faut contracter tous les muscles en même temps», explique Tristan.

Entraîné par Bruno Robidoux et Richard Trottier, le jeune homme de 21 ans a commencé à fréquenter le gym il y a trois ans. «Mon père m’y avait inscrit, car il était tanné des jeux vidéo», blague-t-il.

C’est le copropriétaire de l’établissement, Steve Trottier, qui a conseillé l’athlète de Chambly pour les poses lors de la compétition. «Je suis chanceux, j’ai eu un bon coach», salue Tristan.

«C’est un bel accomplissement personnel. C’était important pour lui de refléter le gym et il voulait qu’on soit fier. Il est mannequin, c’est intéressant, parce que le bodybuilding est une corde de plus à son arc», commente Steve Trottier.

Son expérience en mannequinat a certainement aidé le jeune homme, pour qui il était plus facile d’adopter la bonne attitude.

Omniprésent

Comme l’explique Tristan, lorsqu’on se lance dans le culturisme, il faut être discipliné. «On se couche tôt, on mange bien, la relation avec la nourriture devient spéciale. Il faut toujours avoir la mentalité de faire ce qui sera le plus optimal pour notre corps», ajoute celui qui s’entraîne six jours par semaine.

Passionné, Tristan passe beaucoup de temps à s’informer sur le sujet, tant dans les livres que sur le web.

«J’aime vraiment ce sport, ma mère a toujours baigné dans le domaine de l’art et mon père, du sport. Quand je suis rentré dans le culturisme, ça me permettait de joindre la passion des deux.»

L’athlète garde de beaux souvenirs de cette première expérience, et est déjà impatient pour sa prochaine compétition.

Chez les femmes

Sabrina Donati, est également bien fière de sa participation à la compétition, dans la classe fitness petite taille. Si elle s’entraîne depuis neuf ans, la Chamblyenne de 26 ans se prépare pour une compétition depuis maintenant quatre ans.

«C’est pour prouver que rien n’est impossible et qu’il n’y avait pas de limites qu’elle s’est lancée. Elle voulait montrer aux gens qui lui disaient qu’elle n’y arriverait pas qu’ils avaient tort. Même si ça peut être très difficile sur le plan relationnel, physique et intellectuel, elle n’a jamais arrêté», confie avec fierté Steve Trottier.