Des filles d’ici aux mondiaux de cheerleading

L’équipe Justice du club Cheer Intensity All-Stars (CIA), dont deux filles de Chambly font partie, a reçu son laissez-passer pour le Championnat du monde de cheerleading.
L’équipe composée de vingt personnes, dont Romy Girard et Sabrina Angélischan, de Chambly, s’envolera à la fin avril pour Orlando afin de participer à la compétition mondiale. Elle a obtenu sa place en décembre, soit à la suite de la première compétition permettant de se classer. Mélissa Passalacqua, propriétaire avec son conjoint du club CIA, souligne que les équipes ont jusqu’en avril pour gagner leur place. « On est bien fiers de l’équipe et qu’elle se soit qualifiée dès la première compétition », affirme-t-elle.
Il s’agit de la deuxième année que CIA tente de se tailler une place dans cette compétition et y parvient. L’an dernier, le groupe s’était rendu en demi-finale et avait terminé 21e sur 42 équipes. « On demande à nos athlètes de donner leur 100 % et d’être à leur meilleur, indique Mme Passalacqua. Peu importe le résultat, on va être fiers qu’ils se soient rendus là. Il y a énormément d’équipes qui y participent. C’est sûr qu’on aimerait qu’ils se rendent en demi-finale encore cette année. »
Pour y parvenir, les vingt athlètes, dont trois garçons, s’entraînent six heures par semaine avec des entraîneurs. Depuis septembre, les danseurs, âgés entre 14 et 30 ans, ont monté une chorégraphie qu’ils peaufinent tout au long de l’année jusqu’au mondial. « Aussitôt qu’il y a un gain d’apprentissage, on ajoute des difficultés », mentionne Mme Passalacqua.
L’équipe participe à quatre compétitions au Québec avant le Championnat du monde. « On a décidé de rester dans le réseau ici parce que ça revient moins cher pour les athlètes. On est capables de se classer ainsi », soutient la propriétaire.

« On est bien fiers de l’équipe et qu’elle se soit qualifiée dès la première compétition. » – Mélissa Passalacqua

Préparation pour les mondiaux

Il reste encore beaucoup d’organisation avant de se rendre à Orlando à la fin du mois d’avril. Comme l’équipe s’est qualifiée tôt en saison, tous les détails de la compétition ne sont pas encore définitifs.
« On va attendre l’horaire, et c’est certain qu’on arrivera une ou deux journées d’avance afin de se familiariser et de s’imprégner des lieux. On veut aussi faire des entraînements là-bas », raconte Mme Passalacqua.
Elle et son conjoint seront aussi du voyage pour coordonner l’événement. Elle précise qu’à Orlando, il y a beaucoup de compétitions de cheerleading. Un aréna a été construit et est dédié aux compétitions de cette discipline.

CIA

Le club CIA est un organisme sans but lucratif, souligne la fondatrice. Elle et son conjoint, Olivier St-Jean, ont ouvert l’école il y a cinq ans. Le point de départ a été la fermeture de l’ancienne.
« Quand elle a fermé, on s’est demandé ce qu’on allait faire. Si on en partait une nouvelle ou non. Si on voulait continuer à faire ce sport, il fallait en ouvrir une. On s’est lancés en se disant « advienne que pourra » et finalement, ça fonctionne très bien. »
L’école accueille huit groupes de différents niveaux, récréatifs et compétitifs. Une douzaine d’élèves, en plus des deux propriétaires, viennent de Chambly. L’école est basée à Saint-Mathieu-de-Beloeil.
Mme Passalacqua mentionne que le monde du cheerleading vit beaucoup de changements ces temps-ci. « Il y a du travail de fait pour que ça devienne un sport olympique. Il y a beaucoup de réorganisation. »