Compétition en Floride : Deux golfeurs de Saint-Césaire ont la cote!

GOLF. La jeune golfeuse Mathilde Denicourt, 13 ans, a fait un malheur au World Junior Challenge, en Floride, en décembre, où elle a décroché la première place du championnat dans sa catégorie. Son grand frère Jean-Philippe a également connu une bonne perf

Cette compétition internationale organisée par la Canadian Junior Golf Association (CJGA) fut une expérience mémorable pour les deux jeunes athlètes- qui ont eu la piqûre pour ce sport, après avoir été initiés très jeunes par leurs parents – leur permettant de rencontrer d’autres joueurs de partout dans le monde.

Au premier rang

«Le premier jour, je frappais bien, se rappelle Mathilde. Ça s’est moins bien passé le deuxième, où je me suis enfargée sur un trou à cause d’une malchance. J’ai ensuite fait un gros putt de 40 pieds au 15e trou et j’ai repris le contrôle.»

Cette dernière a réussi à mener les trois manches de la compétition, partageant seulement la première place avec une autre joueuse en deuxième ronde. Comme le souligne la CJGA, Mathilde est la première Québécoise à remporter la victoire dans cette catégorie.

«Même si nous ne sommes pas nombreuses, on s’entend bien et on devient encore plus rapidement des amies. On s’entraîne toutes ensemble et les tournois nous permettent de nous voir l’été», ajoute celle qui rêve de faire partie de l’équipe canadienne.

Dans le monde des grands

Parmi les plus jeunes de sa catégorie et doté d’un petit gabarit, son frère Jean-Philippe ignorait à quoi s’attendre lors de la compétition.

«C’était ma première expérience dans cette catégorie, comme j’ai eu 15 ans au mois d’août», précise le jeune homme.

Ce dernier a connu un début de compétition en dents de scie. Un bon coup au 12e trou aura «donné le momentum et les fondations pour la suite.»

Même si les autres joueurs pouvaient compter sur une meilleure impulsion, Jean-Philippe a raison d’être fier de son classement, étant même parvenu à dépasser un adversaire de 19 ans mesurant 6’5’’, soit presque un pied de plus que lui.

Cette expérience en Floride aura gonflé la motivation des deux joueurs, qui s’entraînent à frapper des balles entre six et sept heures par semaine dans un dôme, à Montréal, durant l’hiver.

«Je ne me tannerai jamais du golf. C’est un sport si merveilleux! Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas», conclut Jean-Philippe Denicourt.