Belle saison sur les verts pour les Denicourt

GOLF. Mathilde et Jean-Philippe Denicourt, de Saint-Césaire, ont connu du succès sur les tertres de départ cette année. Le frère et la sœur, étudiants à l’école secondaire du Verbe Divin, ont accumulé les bons résultats, le plus récent étant leur victoire

Mathilde a eu besoin d’une prolongation pour venir à bout d’Élizabeth Blier, du Collège Trinité, puisque les deux golfeuses avaient un pointage de 30 points après 18 trous.

La Césairoise de 14 ans a finalement eu le dessus sur le deuxième trou supplémentaire.

«J’ai vraiment mal commencé le tournoi, c’était affreux, affirme Mathilde. Je me suis améliorée vers la fin et on s’est retrouvées mon amie et moi en prolongation.»

Son frère Jean-Philippe a connu une ronde plus facile, s’imposant par six coups devant son plus proche poursuivant, François Laplante, du Collège Charles-Lemoyne. L’athlète de 16 ans a remis une carte de 73 (+1).

«Moi aussi, j’ai mal commencé, admet-il. Après trois trous, j’étais à +3. Au quatrième, j’étais à 30 verges et j’ai rentré la balle. J’ai bâti ma confiance et dans les 15 derniers trous, j’ai fait -2.»

Éducation primordiale

Mathilde, qui entame sa 3e secondaire, et Jean-Philippe, qui commencera le cégep l’an prochain, accorde une haute importance à leurs études.

«Je suis en train de planifier de visiter quelques cégeps, Granby, Saint-Jean, par exemple, affirme Jean-Philippe. Je vais peut-être regarder du côté des collèges anglophones aussi. Ce serait pratique si je veux être admis dans une université américaine. Quand tu joues dans la NCAA [National Collegiate Athletic Association], ça te permet d’avoir une excellente formation universitaire et de pratiquer ton sport à un haut niveau. Quand tu prends ta retraite sportive, au moins, tu te retrouves avec un excellent diplôme.»

Entraînement intense

Les deux golfeurs, qui ont commencé leur carrière quand ils avaient 5 ans, ont passé énormément de temps sur les verts cet été. Les Denicourt se sont retrouvés à l’entraînement entre 30 et 40 heures par semaine pour parfaire leurs techniques.

«Depuis que l’école est commencée, on joue moins, mais en plein cœur de la saison, on passait beaucoup de temps à faire des activités en lien avec le golf, des tournois ou à l’entraînement», explique Jean-Philippe.

«Je n’ai presque pas vu mes amis de l’été, ajoute Mathilde. Par chance, je me suis fait des amies dans le circuit de golf. Il n’y a pas beaucoup de filles, donc les liens se créent quand même rapidement.»