Basket-ball : bannières bien méritées

Une vingtaine d’élèves de 5e et de 6e année de l’école De Bourgogne se sont illustrés lors de compétitions de mini-basket tenues en novembre et février contre d’autres écoles de la Commission scolaire des Patriotes.
En novembre dernier, l’équipe composée de garçons a décroché la bannière de champions lors d’un match à trois contre trois de la catégorie « débutants ». Les jeunes basketteurs disputaient la partie contre une autre équipe de la même école. Le 15 février dernier, l’équipe féminine a remporté la bannière « finalistes » du quatre contre quatre dans un tournoi à la ronde des plus excitants! C’est que, relate Marie-Andrée Parent, enseignante en éducation physique, les basketteuses ont perdu seulement par deux paniers contre l’école de Sainte-Marie. Et d’ajouter, en faisant allusion à l’ensemble des résultats, que « pour une première présence depuis plusieurs années, ils ont dépassé toutes les attentes ».
Renouer avec le basket-ball scolaire, pour Mme Parent tout comme pour la vingtaine de jeunes, a porté ses fruits. « L’année dernière, il y avait un élève de troisième année qui m’achalait, car il voulait jouer au basket, raconte l’enseignante. J’aime bien m’impliquer, mais je craignais manquer de temps. Je lui ai dit de continuer de m’achaler ! »

« Il y en a qui ont découvert une nouvelle passion. » – Marie-Andrée Parent

En octobre dernier, des rendez-vous sont pris avec les parents pour amener leurs enfants s’entraîner tôt, soit à 7 heures. « Il y en a qui ont découvert une nouvelle passion, observe Mme Parent. Une élève de cinquième année m’a dit : « Ça m’a permis de découvrir plus le basket, et au secondaire, je vais y aller en option basket. C’est ce que je veux ». »
L’initiative de Mme Parent de faire bouger les élèves pourrait s’avérer utile pour les enseignants qui souhaitent avoir un bassin de joueurs de basket-ball. « On avait onze entraînements et aucune attente; c’est agréable d’avoir les bannières et c’est aussi agréable pour les jeunes de sentir qu’on les veut dans un programme de basket au secondaire », se félicite l’enseignante, qui prévoit l’an prochain programmer les entraînements lors des périodes de repas. « Ça va être plus pratique pour les parents, et pour moi aussi. »