Un nouvel échelon

Pour plusieurs, la saison de baseball tire à sa fin, mais pour certains passionnés qui souhaitent en faire carrière, la mitaine de cuir ne se range pas au rythme des feuilles qui délaissent les branches.

C’est le cas de Philip Jean, un Richelois demeurant maintenant en résidence depuis ses frais débuts au Collège Ahuntsic. Étudiant en graphisme, le jeune homme est inscrit dans le programme multisports, volet baseball.

Ils ne sont pas nombreux, au Québec, les jeunes qui aspirent à une vie de joueur de baseball. Russell Martin, l’actuel plus illustre, et Abraham Toro, admis plus récemment, font partie des rares évoluant dans la Ligue majeure de baseball.

« Ces joueurs démontrent qu’il est possible de percer. Si l’on met l’effort, si l’on met le cœur, on peut se rendre loin », dit ambitieusement Philip Jean, joueur d’arrêt-court et lanceur.

Ancien membre des Blue Sox de Saint-Bruno-de-Montarville, Philip Jean fait désormais partie de l’équipe des Indiens au sein de la Ligue collégiale et affronte dans la saison d’automne d’autres formations de cégeps tels que Lionel-Groulx, André-Laurendeau et Édouard-Montpetit.

Développement
Les programmes pour développer des joueurs de baseball dans le but de les mener vers l’élite sont plus présents qu’auparavant, mais demeurent moins accessibles que ceux d’autres sports comme le hockey ou le football.

« Si l’on met l’effort, si l’on met le cœur, on peut se rendre loin. » – Philip Jean

« Depuis environ cinq ans, sur la Rive-Sud, il y a des camps de développement, met de l’avant Steve Valois, président de l’Association de baseball de Chambly. Il y a des cliniques de soir. Il y a aussi Baseball Empire, dont le copropriétaire est Alex Agostino, qui a de bons programmes. Le sport est encore en développement et la demande continue de croître. »

Filles au baseball
Pour la toute première fois de son existence, l’Association de baseball amateur de Chambly a aligné, cet été, une formation exclusivement féminine de niveau atome au sein de la Ligue de baseball amateur de la Vallée du Richelieu (LBAVR).

« Ça a bien été. C’était une première année pour les filles. Elles ont joué contre des équipes qui, parfois, en étaient à plusieurs années d’existence déjà. Il y aura de l’expansion à prévoir à ce chapitre l’an prochain » conclut positivement le président de l’association.
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