Trop d'experts dans la cuisine ?
Nous connaissons tous le consultant qui emprunte la montre de son client pour donner l’heure. Personne ne paierait pour un rapport d’expert qui n’endosse pas sa vision. C’est donc soucieux de répondre aux besoins de son client et de recevoir sa confiance
Que ce soit le reste des 68% du centre de l’île Goyer ou les 1 500 000 pieds carrés de M. Soni propriétaire, on parle de la même chose. On parle du même terrain, mais pourtant les experts se positionnent différemment sur l’échiquier. Dans un cas le verre est à moitié vide, dans l’autre à moitié plein.
Imaginez le jour où les parties s’entendraient sur l’emploi d’un seul expert commun. Le faire traduirait une grande volonté de régler une problématique à l’amiable, en se remettant strictement à l’avis des experts, sans influence extérieure. Cet expert n’aurait qu’à livrer son expertise technique sans s’inquiéter de sa paye, puisque le rapport est financé à parts égales.
Le Code de procédure civile recommande le recours à un expert commun. C’est donc tout à fait possible aujourd’hui. En fait, c’est ce qu’est obligé de faire le juge pour trancher. Imaginez l’impact en Cour de ne pas avoir à faire défiler une parade d’experts: réduire les coûts liés à un procès, sa durée, désengorger la Cour. Imaginez le potentiel de ne pas devoir aller en Cour: réduire les coûts et passer à l’action en toute confiance et plus rapidement.
Diane Morneau, conseillère municipale, Carignan, Facebook: Citoyen du Grand Carignan