Sans attache, prise deux

En relisant ma dernière chronique, j’ai eu l’impression d’avoir garoché un tas de questionnements sur la peur de l’engagement en amour. Qui reflètent mon état d’esprit, certes, mais qui sous-tendent au final une grande préoccupation.

Au-delà de mes « tourmenteries » et de mon grand désir de faire tomber des idées préconçues, comme celles qui ont tendance à être véhiculées dans les magazines féminins, je tente de me repositionner face à ce qui m’apparaît difficile dans les relations amoureuses. Et de vous entraîner dans mes réflexions pour les alimenter!

Avant même de se demander si on a peur de s’engager ou non, autant au masculin ou féminin, je crois qu’il faut faire savoir et assumer ses attentes, en plus de tracer ses limites. Dans le but de trouver son/sa complice ou bien pour vivre en paix avec ses choix. Parce que ta vision de l’engagement peut être bien différente de la mienne. Elle peut aussi changer en cours de route… un ami me l’a confirmé. Et je dois dire qu’en plus d’être inspirant et touchant, il est rassurant!!!

La naissance de sa fille et le fait qu’il soit devenu père de ce bébé conçu avec l’être aimé ne lui font plus craindre l’avenir. Peu importe ce qu’il adviendra, il sera reconnaissant de la chance qu’il a d’être père et d’avoir bâti quelque chose avec sa complice. Intéressant témoignage, bien que je ne sois pas rendue là dans mon parcours! Disons simplement que mon bagage de vie ne contient pas encore de bébé… et qu’il est encore bien loin de pouvoir sortir de la valise!

On nous dit souvent qu’il faut arriver à écouter son cœur, d’abord et avant tout. C’est sûrement une très bonne chose à faire, mais je trouve que c’est un vrai casse-tête! Ce que mon cœur me dicte ne tient peut-être pas toujours compte de… ce qui est réaliste. Des sentiments véritables de l’autre. De faire la part des choses, entre passion, complicité affective, amoureuse et sexuelle.

Comment être capable d’écouter son cœur si celui-ci a été blessé? De le laisser nous guider sans faire fausse route? À l’inverse, comment gérer une déception amoureuse sans avoir l’impression de vivre un échec? Et à travers tout ça, si j’arrive à suivre mon cœur et à cesser de me poser des questions, cet événement sera-t-il révélateur? Finalement, je ne m’en sors pas avec mes questions!

Je vais toutefois prendre une petite pause de réflexion amoureuse par écrit et contempler les autres. M’émerveiller devant les belles histoires et rêver. Faire confiance à la vie, aussi. Elle est peut-être là finalement, la ligne de départ.