Quatre nouveaux programmes à la Commission scolaire des Hautes-Rivières
Une formation rapide où la main-d’œuvre est recherchée par les employeurs, ça vous dit? C’est exactement ce que propose la Commission scolaire des Hautes-Rivières avec de nouvelles attestations d’études professionnelles.
Quatre programmes sont actuellement offerts, dont trois sont en collaboration avec Emploi-Québec. Cette association permet aux étudiants d’obtenir une compensation financière pendant leur formation.
«Les programmes s’adressent aux gens sans emploi, âgés de 18 ans et plus, explique Annik Tomlinson, agente de développement à la Commission scolaire des Hautes-Rivières. Une personne qui est sur le chômage est acceptée, de même que les bénéficiaires de l’assistance-emploi.»
Ces formations répondent à un besoin urgent de main-d’œuvre, exprimé par les employeurs de la région. «Ce sont de courts programmes qui permettent aux gens d’accomplir des tâches parfois moins complexes au départ, souligne Annik Tomlinson. Ils peuvent ensuite recevoir une formation à l’interne si nécessaire.»
Restauration
Le programme le plus court est celui de cuisine de restauration rapide. Il s’agit d’une formation de trois à quatre mois (465 heures) qui permettra d’explorer la préparation de viande, volaille, poisson, fruits de mer ou encore les petits déjeuners. Elle débutera à la fin du mois de novembre, à la polyvalente Chanoine-Armand-Racicot.
«Il y a un gros roulement dans ce secteur et de nombreux employeurs sont à la recherche d’une main-d’œuvre spécialisée et qualifiée», souligne Annik Tomlinson.
Soudage
Depuis plusieurs mois, les compagnies de la région se plaignent du manque de soudeurs. Elles s’arrachent les finissants au diplôme d’études professionnelles.
La Commission scolaire propose aux intéressés un AEP en soudage semi-automatique. Il s’agit d’un cours de 675 heures, où les intéressés seront formés pour diverses tâches telles que préparer, assembler et réaliser des travaux avec différents composants. Il commencera à la fin novembre, à l’École professionnelle des métiers sur la rue Laurier.
«Il y a un immense besoin dans la région, souligne Annik Tomlinson. Le taux de placement est de 100%.»
Remorques
Les employés qualifiés sont également très recherchés dans le domaine de la mécanique de remorque. Les entreprises se disputent les mécaniciens et réparateurs de poids lourds.
Les intéressés à cette profession pourront s’inscrire à la formation de 765 heures, qui sera offerte dans les locaux de Transport Bourassa, au début janvier. La compagnie espère embaucher plusieurs diplômés.
«C’est une formation qui se donnera en entreprise, mais les étudiants ne sont pas tenus d’y travailler ensuite, souligne Annik Tomlinson. Des stages seront offerts ailleurs.»
Opérateur
La Commission scolaire cherche également des candidats pour son AEP en opération de machines-outils à commande numérique. Cette formation n’est pas offerte en partenariat avec Emploi-Québec, si bien que les critères d’admission sont plus flexibles.
Ce cours prépare les étudiants à l’exercice du métier dans divers ateliers ou entreprises qui utilisent ce type d’appareils. Les fonctions principales sont la conduite de fraiseuses, de centres d’usinage et de tours à commande numérique. Le cours sera lancé en janvier.
Pour en savoir plus sur les différents programmes, leur durée et s’y inscrire, il suffit de communiquer avec Annik Tomlinson, au 450 359-6411, poste 7266. Les cours sont gratuits.