Promouvoir la richesse des aînés
AÎNÉS. Les 217 000 aînés qui vivent en Montérégie représentent une forte proportion de la population de la région. Le nouveau président de la Table régionale de concertation des aînés de la Montérégie (TRCAM) Robert Poulin, désire démontrer tout le dynami
La TRCAM a organisé une rencontre le 16 juin afin de marquer ses quinze ans d’existence. L’organisme a aussi profité de l’occasion pour souligner le départ du président sortant, Yves Ménard et pour présenter son successeur, Robert Poulin.
«Les aînés sont une richesse qu’on n’utilise pas. Si nous ne nous servons pas de leurs compétences, tout le monde perd», a déclaré le président sortant de la TRCAM, Yves Ménard.
Des défis à relever
Le premier objectif du nouveau président est de mettre en contact les groupes d’aînés des différentes municipalités de la région. De cette façon, ils pourront connaître les ressources disponibles pour leurs membres dans chaque ville, partager leurs succès et établir un consensus sur leurs besoins.
Les actions et les demandes des aînés pourront ensuite être consignées dans un rapport et acheminées au ministre de la Famille.
«Je veux que la Montérégie dise ce qu’elle a à dire et qu’elle n’attende pas simplement après le ministère, notamment pour des subventions», a déclaré M. Poulin.
Pour sa part, M. Ménard a souligné que sa plus grande réalisation a été de permettre à la Table de survivre, et ce, malgré l’abolition du Conseil des aînés il y a quelques années.
Robert Poulin désire aussi que l’organisme soit reconnu auprès des différents partenaires, autant municipaux que provinciaux.
«Dans 10 ans, ce sont les personnes au pouvoir qui seront des aînés. C’est pourquoi ils doivent comprendre leurs besoins», renchérit Yves Ménard.
Celui qui a été président pendant sept ans soutient que la lutte la plus urgente est celle contre l’appauvrissement des aînés.
Une façon de vivre différente
M. Ménard déplore aussi que les aînés subissent l’effet de la surconsommation. Il souligne notamment le fait que 59% des aînés de 65 ans et plus n’ont pas d’ordinateurs et se retrouvent désavantagés dans la société actuelle.
«Pourquoi essayer de nous changer? Peut-on nous respecter pour ce que l’on est? Si nous ne comprenons pas que les aînés ne vivent pas comme les jeunes, nous les poussons à disparaître», affirme-t-il.
«Nous devons utiliser ce qu’ils ont à donner, c’est-à-dire leur expérience, leurs valeurs et leur temps», conclut Yves Ménard.