Près de 5000$ ont été récoltés grâce au Karaté Don
ENGAGEMENT. La troisième édition du Karaté Don a obtenu un vif succès le 19 mars en permettant d’amasser plus de 5000$, une somme bien au-delà des espérances des organisateurs, qui sera remise à la Fondation J’ai faim à tous les jours.
«J’ai dénombré 98 participants, mais à un moment je ne pouvais plus compter, alors nous avons eu au moins une centaine de personnes», raconte Sandra Bolduc, la responsable aux communications de Karaté Don, qui n’en revient pas du succès de cette troisième édition.
Organisé avec Karaté Chambly, Karaté Marieville et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bassin de Chambly (CCIBC), et soutenu par les députés fédéral Matthew Dubé et provincial Jean-François Roberge, Karaté Don offre chaque année un cours de karaté familial de deux heures, accessible à tous.
L’an dernier, la deuxième édition avait permis d’amasser 2382$. «Les membres se sont vraiment dépassés cette année pour aller chercher des sous», avance Sandra Bolduc pour expliquer la somme record amassée lors de l’édition 2016.
«Il y a même une petite fille d’environ 7 ans qui est arrivée au comptoir avec plein de change, elle a tout compté et donné, sou par sou, et l’a mis dans la cagnotte en disant qu’elle allait manger ce soir, mais que d’autres n’avaient pas cette chance», poursuit-elle, émue.
Nourrir des enfants défavorisés
Tout juste auréolé du prix de l’engagement communautaire décerné par la Commission scolaire des Hautes-Rivières, le président et fondateur de J’ai faim à tous les jours, Serge Allaire, se réjouit des dons récoltés.
«Je prévoyais 2000$ pour mon budget, je suis donc très satisfait», indique-t-il tout en mentionnant que les dons serviront à nourrir des enfants défavorisés dans les écoles de la région.
Alors que la Fondation J’ai faim à tous les jours tirera sa révérence à la fin de l’année scolaire, en juin, «sa popularité et sa crédibilité ont joué», selon son fondateur pour expliquer le succès de Karaté Don. «Depuis 15 ans, les gens savent que l’argent va à la bonne place», conclut Serge Allaire.