Les paroissiens disent au revoir au curé Ouellette

ÉGLISE. Le curé Gérald Ouellette quitte pour de nouveaux cieux dès le début septembre pour travailler du côté du Sorel. Près de 250 paroissiens de Richelieu, de Marieville, de Saint-Angèle-de-Monnoir et de Rougemont ont souligné son départ du lors d’une f

Des hommages lui ont été lus lors de cette occasion. De plus, ses deux sœurs ont été invitées à faire une petite mise en scène à la manière d’un « bien-cuit assez gentil », comme le décrit le prêtre.

Ce dernier se rendra à Sorel à compter du 1er septembre. Il prendra alors en charge cinq paroisses à Sorel, à Tracy et à Saint-Anne-de-Sorel. Il accepte par le fait même un défi de taille.

« J’ai reçu la demande de la part de l’évêque d’aller porter secours aux paroisses dans cette région. Les cinq églises cumulent un déficit conjoint de plus de 100 000 $ par année depuis quelques années », explique celui qui aura également pour mission de redresser les finances de ces lieux sacrés.

Le curé qui aura 67 ans en septembre compte optimiser le travail de bénévoles pour aider à sauver des coûts. Selon lui, très peu de bénévoles agissent dans cette région, ce qui peut être la cause des problèmes financiers.

Le curé Ouellette admet qu’il quitte la région, sa famille et ses amis avec un petit pincement au cœur. Après avoir passé 13 ans dans la région et 12 ans à Granby, sa ville natale, il quitte donc son diocèse pour une durée de 6 ans.

Le successeur

C’est l’abbé Éloi Giard qui prendra le relais dès le 1er septembre dans la région. Ce dernier s’occupait de quatre petites paroisses près de Bedford et des environs. M. Ouellette lui a présenté les représentants des différentes paroisses.

« J’ai la chance d’être à l’aise avec tous les groupes d’âges, ce qui m’est très utile dans mon travail. Je viens d’un milieu agricole et c’est le cas également dans la région. J’aime beaucoup le côté spirituel des choses. M. Ouellette a fixé des paramètres et je vais ajouter ma couleur », lance M. Giard.

C’est d’ailleurs le curé Ouellette qui avait accueilli la famille Turk à l’église de Rougemont jusqu’au printemps dernier. Elle s’y était réfugiée pour éviter l’expulsion vers son pays d’origine, la Turquie, où elle craint pour sa sécurité.

M. Ouellette assure que l’abbé Giard confirme que la famille pourra demeurer à l’église tant et aussi longtemps qu’elle en aura besoin.