Les élèves finalement épargnés à l’école Jeanne-Mance

ÉCOLE. Les six élèves de l’école Jeanne-Mance de Sainte-Angèle-de-Monnoir menacés d’être transférés peuvent désormais dormir tranquilles, puisqu’ils pourront reprendre leurs études dans le même établissement.

À la suite de l’article paru le 17 juin dans le Journal de Chambly, les familles visées par ce transfert ont été avisées que leur enfant fréquenterait l’école Crevier de Marieville à la prochaine rentrée scolaire. Les écoliers seront donc accueillis dans une classe de 3e année et une autre de multiniveau de 3-4 qui attendra les écoliers l’an prochain.

Selon une mère, ces derniers ont reçu un coup de fil deux jours plus tard pour apprendre qu’ils étaient épargnés finalement.

L’annonce du transfert avait suscité bien des réactions dans la communauté. Plusieurs parents avaient envoyé une lettre à la Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSDHR) pour les sensibiliser à la situation. De plus, une pétition ayant récolté 199 signatures avait aussi été acheminée pour mentionner le souhait de garder les enfants à Saint-Angèle.

Contacté par le Journal, le directeur des communications de la CSDHR, Mario Champagne, confirme en effet que les élèves resteront à l’école Jeanne-Mance.

Le déménagement d’une famille de la région aurait permis à la Commission scolaire d’organiser les classes autrement afin de former un groupe multiâges.

 « D’après ce que l’on a appris, les parents d’un enfant auraient décidé de le changer d’école. Avec les cinq autres enfants, l’option d’une classe multigroupes était à présent possible », mentionne Véronique Paré la maman de deux élèves.

Cette dernière tient à remercier la CSDHR et la direction de l’école pour leur ouverture. Elle ajoute que les enfants ont été très soulagés d’apprendre la bonne nouvelle.

« Les enfants étaient très contents. C’est quelque chose qui les inquiétaient beaucoup. Après avoir appris la nouvelle, un petit garçon est allé voir son ami dans la cour d’école pour lui annoncer qu’ils ne seraient pas séparés l’année prochaine. Le transfert, ça touche les parents, mais ça affecte particulièrement les enfants », ajoute Mme Paré.

Malgré le soulagement pour cette année, elle est consciente que le problème peut se présenter à nouveau dans les années à venir. La maman assure qu’elle surveillera de près la situation.