Le bijou ancestral qu'est la maison Boileau et que la Ville veut détruire

Nous apprenions dans le Journal de Chambly du 16 mars ainsi que dans sa dernière parution, comme dans Le Devoir des 2 et 3 avril, qu’une telle merveilleuse structure architecturale était pour être détruite, vu qu’elle n’était plus habitable depuis un an…

N’est-il pas inconcevable et des plus disgracieux de prévoir l’élimination d’un tel précieux et unique joyau chamblyen de construction? Comment un tel bien historique pourrait-il être ainsi livré à la disparition? Un tel monument ancestral ne pourrait-il pas devenir un lieu muséal pour les si nombreux artistes figuratifs de Chambly, comme ces derniers ont su décorer l’intérieur de la salle du conseil municipal, où a eu lieu la séance du 5 avril, à laquelle nous avons participé?

Ce musée devrait aussi être fréquenté pas les nombreux visiteurs d’un Chambly si enjolivé par son bassin exceptionnel, unique à travers le Québec, comme il l’est par ses rapides établis sur un assemblage de roches résistantes à l’érosion. Ces dernières n’appartiennent-elles pas à la même famille pétrographique que celle des Montérégiennes, dont le mont Saint-Hilaire au nord, le mont Saint-Jean-Baptiste au Sud.

Il faudra faire découvrir à tous, dans le présent lieu boilien, les tableaux de tous les genres et d’originalité par leur joliesse et leur originalité qui seraient ainsi livrés à la curiosité des nombreux Chamblyens, comme à celle de tous les intéressés de l’extérieur, non moins abondants. Chambly ne se prête-t-il pas déjà, dans ses nombreux tableaux énumératifs longeant le sud du bassin, à la description de l’histoire de ce dernier?

Non seulement les tableaux seraient ainsi étalés sur de simples surfaces murales uniformes, qui s’appliqueraient intimement sur les murs intérieurs de la présente maison habitable, tandis que la surface extérieure de cette dernière demeurerais inchangée, mais à réparer Et ces précieux tableaux chamblyens seraient non seulement étalés pour l’observation, mais aussi offerts à leur vente. Ils participeraient ainsi à un nouvel habitat par leur présence monétaire.

Camille Laverdière, nouveau Chamblyen, jadis Outremontais par ses fonctions universitaires