La famille Rheault-Mercier complète la semaine intense du GISHWHES
Une semaine complètement folle vient de se conclure pour la famille Rheault-Mercier de Chambly qui a dû se déguiser en Stormtrooper au Village québécois d’antan, reproduire en grandeur nature un dessin d’enfant représentant la famille ou aller offrir de l
François Rheault, Annie Mercier et leur fille Alexanne Rheault participaient à la compétition GISHWHES, soit Greatest International Scavenger Hunt the World Has Ever Seen, ou la Meilleure chasse au trésor international que le monde ait jamais vue.
La famille a reçu en début de compétition une liste de 174 défis qu’elle devait accomplir en équipe de 15, les membres étant dispersés un peu partout à travers le monde.
«On est satisfaits de ce qu’on a réussi en équipe, on en a fait 130, affirme François Rheault. De ce qu’on a vu des autres participants, en réussir 80 ou 90, c’est bon.»
Plusieurs des défis qui ont été lancés à la famille demandaient l’aide d’autres personnes afin de pouvoir les réaliser, ce qui n’a pas arrêté les Rheault-Mercier.
«Les gens sont super bons joueurs, explique Annie Mercier. On fait des appels, les gens trouvent ça un peu étrange, mais ils embarquent. Le truc, c’est que ça peut être difficile d’expliquer ce que l’on fait et qu’en plus on est pressés! Par exemple, lorsqu’on est allés au Village québécois d’antan, il fallait tout organiser. J’ai parlé avec une fille des communications et du marketing et il n’y a pas eu de problèmes.»
GISHWHES parvient aussi à créer de bons liens entre les participants.
«La folie et la créativité que l’on doit démontrer, c’est le WD40 de l’engrenage d’une bonne relation de couple!», image M. Rheault.
«Il y en a avec qui on a développé une amitié, un excellent contact, explique Mme Mercier. On doit travailler énormément ensemble, c’est un vrai travail d’équipe.»
Les fonds amassés lors de la compétition sont remis à l’œuvre de charité Random Acts de l’acteur Misha Collins, de la série Supernatural, qui offre aux gagnants de voyager en Islande avec lui.
Retour à la vie normale
Ces sept jours complètement fous font en sorte que le retour à la normale est un peu déstabilisant.
«Le retour est plate, c’est un peu déprimant», confie Annie Mercier.
Les trois Chamblyens ont travaillé d’arrache-pied toute la semaine afin de réaliser les défis, si bien qu’ils en ont rêvé toutes les nuits.
«Durant la semaine, ça roule continuellement dans notre tête, nos cerveaux ne s’arrêtent jamais!», ajoute la mère.