Île Goyer à Carignan: le syndrome pas dans ma cour

Autrefois, un développeur pouvait à sa guise raser tous les arbres puis bâtir. Aujourd’hui, heureusement tout est si différent et complexe à la fois.

Un texte de Marie-Andrée Fortin et Ashok Soni, propriétaire du centre de l’Ile Goyer à Carignan depuis plus de 30 ans.

Tout est dans la préparation du terrain: des méthodes de travail, des études biologiques précises faites par des experts en environnement (biologiste spécialiste des milieux humides, technicien botaniste) sur la faune et la flore afin de connaître parfaitement l’inventaire du terrain.

À partir de ces données, on établit avec les consignes du ministère de l’Environnement, la M.R.C. et la municipalité la manière adéquate de procéder au plan d’urbanisme tout en valorisant l’héritage du passé.

Dans le cas présent, sur 3 300 000 pieds carrés appartenant à M. Soni, des études prouvent qu’une zone centrale de 1 500 000 pieds carrés est bel et bien constructible sans contrainte environnementale.

Après l’étude du dossier, le ministère de l’Environnement est en faveur de la construction et propose un développement en forme de grappe, ce qui permet de minimiser la construction des rues et de préserver le maximum d’arbres, faire corps avec la nature. Compenser les arbres coupés en reboisant pour favoriser une meilleure biodiversité.

D’ailleurs, une étude faite par WSP mandatée par le conseil mentionne que l’Ile Goyer est désignée zone mixte de conservation et de développement et permet la conciliation entre la conservation et le développement du territoire.

D’ailleurs depuis 20 ans, la municipalité de Carignan charge des taxes au promoteur sur plus de 200 lots, c’est une promesse de construire. Étant le plus grand payeur de taxes sur l’ile Goyer, M. Soni a permis aux citoyens de recevoir les infrastructures.

Aujourd’hui avec les nouveaux élus municipaux surgit un revirement total, ils rejettent tout ce qui a été fait auparavant et présentent un nouveau plan d’urbanisme le 1 juin prochain à la municipalité bloquant complètement tout développement résidentiel sur l’Ile Goyer.

Cette iniquité représente une perte considérable pour le propriétaire ainsi que tous les citoyens du grand Carignan. Une perte de revenu de taxation évaluée à 397 800$ par année plus toutes les années futures. Les élus dépouillent un citoyen de tous ses droits, il envisage d’entamer une procédure judiciaire contre la municipalité.

Pourquoi ne pas travailler en concert avec les promoteurs et les citoyens?

Des fausses rumeurs environnementales sont utilisées par certains élus cachent le syndrome PAS DANS MA COUR, ça coûte cher à tous les citoyens.

Cela dure depuis trop d’années, il est temps que tout cela cesse.