Des stérilisations à moindre coût

ANIMAUX. Dans le cadre de la Semaine nationale de la stérilisation animale au Québec, du 21 au 27 février, la fondatrice des Chats sans toiT Crystiane Neveu met au défi les vétérinaires de Chambly d’offrir des stérilisations gratuites à l’occasion d’une j

:«Plusieurs cliniques du Québec le font», avance Mme Neveu pour expliquer son défi. «C’est positif, ça donne la chance aux citoyens de faire stériliser leurs chats à moindre coût.» Rappelons que l’organisme Chats sans toiT organisme travaille activement au contrôle de la population féline sur le territoire de Chambly, sa fondatrice souhaitant éviter la prolifération des chats errants.

Du côté des cliniques vétérinaires de Richelieu et d’Anne-Le Seigneur, à Chambly, on a répondu favorablement à l’invitation de Chrystiane Neveu et de l’Association des vétérinaires du Québec, sans toutefois offrir de stérilisations gratuites.

Concrètement, les deux cliniques proposeront, le 25 février à Chambly et le 26 février à Richelieu, dix stérilisations de chats par clinique pour des coûts modiques. «45$ pour une castration et 85$ pour une stérilisation de femelle, le prix étant le double habituellement», indique Francis Rousseau, technicien en santé animale.

L’hôpital vétérinaire Chambly indique quant à lui ne pas avoir les moyens financiers de participer au défi. «Nous venons d’ouvrir une nouvelle bâtisse, on ne peut pas se permettre encore d’y participer, mais l’année prochaine, ce sera dans les temps peut-être de le faire», précise Camille Richard, technicienne en santé animale.

Même si son défi n’a pas réellement été relevé par les vétérinaires de la région, la fondatrice des Chats sans toiT se déclare satisfaite.

«D’habitude, quand on arrive dans une clinique vétérinaire, il faut que le chat ait eu son vaccin, tandis que là, on ne parle pas de visites antérieures à la stérilisation. Ils font ça de manière simple».

De nombreux efforts restent cependant à faire selon Chrystiane Neveu. «Le Québec est est au 12e rang sur 13 parmi les provinces et territoires en ce qui attrait aux soins que l’on prodigue aux animaux», regrette-t-elle.