Des paniers de légumes biologiques distribués au Metro Plus Collin

ALIMENTATION. La ferme Les Jardins de la Terre, située à Saint-Paul-d’Abbotsford, distribue chaque mardi, jusqu’au 10 novembre, des paniers de légumes biologiques au Metro Plus Collin de Chambly.

Cette initiative est le résultat d’un partenariat entre Équiterre et Metro mis en place il y a 4 ans afin de faciliter l’accès des clients du supermarché aux aliments biologiques cultivés localement.

Dans le cas des Jardins de la Terre, l’entreprise était présente au Metro Plus Collin pendant deux semaines, vers la fin du mois de mai et le début du mois de juin, afin d’inviter les clients à s’inscrire pour recevoir leurs paniers pendant 21 semaines.

La ferme dispose de quatre points de livraison et distribue environ une centaine de paniers par semaine. À Chambly, ce sont plus d’une vingtaine de paniers qui sont livrés pour la première fois cette année et l’entreprise prévoit d’augmenter leur nombre pour l’an prochain.

«La demande pour les produits biologiques est en hausse et ce partenariat permet de favoriser les initiatives déjà en place tout en promouvant les valeurs de Metro», explique Jean-David Martel, le directeur des Jardins de la Terre.

Ce projet s’inscrit dans le programme d’achat local mis sur pied par Metro en mai 2013 puisqu’il permet de relier le consommateur à un agriculteur de sa région.

Dans l’ensemble du Québec, ce sont 31 marchés Metro et un Super C qui participent en accueillant, chaque semaine, les fermiers de famille membres du réseau d’Équiterre. Ce dernier est composé d’une centaine de fermes et il permet à la population d’appuyer l’une d’entre elles en achetant à l’avance des paniers de légumes certifiés biologiques ou en voie de l’être.

Pour une bonne cause

En plus d’être une ferme, Les Jardins de la Terre est un organisme qui œuvre auprès des jeunes de 16 à 30 ans afin de faciliter leur insertion sur le marché du travail. Chaque année, deux groupes de dix participants vivent une expérience de travail de 22 semaines. Ils apprennent l’horticulture biologique et travaillent un minimum de 30 heures semaine dans le champ et la serre. Les deux dernières semaines sont consacrées à un stage qui peut déboucher sur un emploi.

Ces jeunes sont suivis par une intervenante sociale et ils participent à des ateliers socioprofessionnels de 6 à 9h par semaine. Ceux-ci traitent de sujets tels que la connaissance de soi, les bonnes habitudes de vie, la communication et le travail d’équipe.

«Les participants sont évalués sur leur savoir-être et leur savoir-faire», explique Julie Gosselin, conseillère en insertion aux Jardins de la Terre.

«Ce sont des jeunes qui ont de la difficulté à s’insérer sur le marché du travail. Les 2/3 d’entre eux n’ont pas leur diplôme d’études secondaires, mais il peut aussi s’agir de jeunes qui ont de la difficulté à s’identifier à la société ou dont le milieu familial n’a pas favorisé l’insertion. Les profils sont nombreux», affirme M. Martel.

L’organisme est présentement en période de recrutement de participants.