Contester ou se réjouir ?
J’ai été le premier à contester, par une lettre au Conseil municipal, la façon dont l’aménagement du terrain entourant le nouveau bâtiment des loisirs a été présenté aux citoyens de Richelieu. Aucune des options proposées n’était budgétée, ce qui rendait
Cela dit, ce qui devrait faire la joie et la fierté de tous les Richelois est en train de devenir un sujet de discorde qui risque d’éclipser les mérites de cette réalisation majeure et trop longtemps attendue. En effet, le bâtiment de la piscine municipale était désuet depuis longtemps et il ne répondait plus aux normes de sécurité. La Ville aurait pu le remplacer par un bâtiment équivalent, mais elle a vu grand et a donné à ce lieu une vocation élargie qui servira non seulement la piscine mais tous les sports pratiqués sur les terrains voisins (soccer, tennis, volleyball, balle molle, patinage, skateboard, patin à roues alignées, jeux pour enfants…), avec encadrement et gardiennage permanents. Ce lieu pourra aussi servir à des réunions communautaires ou sociales pouvant accueillir jusqu’à 75 personnes. C’est la plus importante réalisation de l’administration Ladouceur; elle servira tous les citoyens durant des décennies. Et, il faut le souligner, l’édifice a fière allure et se fond très bien dans le paysage qui l’entoure.
La querelle dont le Journal de Chambly a fait écho dans ses éditions du 11 et du 18 mai n’est pas sans importance. Elle implique principalement la place que le stationnement occupera dans le nouvel espace. En ce domaine, il est impossible de trouver une solution qui satisfera tout le monde. Il faut reconnaître toutefois que la solution apportée est de loin la plus sécuritaire pour les enfants et les cyclistes et celle qui incommodera le moins les résidants riverains. Elle n’est pas parfaite, mais la perfection n’existe qu’au Ciel!
Compte tenu du fait que les travaux concernant le stationnement sont déjà presque complétés et que la Ville ne peut plus faire marche arrière, tous les citoyens de Richelieu devraient se mettre en mode de réjouissance et anticiper l’immense plaisir qu’ils auront à venir fêter l’ouverture du nouvel édifice auquel, j’espère, on trouvera un nom inspirant.
Gilles Marsolais, Richelieu