Aux sources du Bassin de Chambly renouvelle son image
ENTRAIDE. Dans le but de dynamiser son image, l’organisme Aux sources du Bassin de Chambly a révélé ses nouveaux logos plus dynamiques lors d’un 5 à 7, le 15 juin.
La friperie, qui s’appelait auparavant Magasin d’économie, change par ailleurs de nom pour La friperie du Bassin, aux sources du style.
L’organisme a aussi revampé le logo des guignolées de Chambly et de Carignan.
«Pour attirer des partenaires dynamiques, il faut l’être nous aussi, affirme la directrice de l’organisme, Yolande Grenier. Pour ce faire, on a décidé de présenter une image plus jeune et de revamper nos logos.»
Les nouvelles enseignes présentant le logo de l’organisme devraient être installées au cours de l’été.
La porte-parole d’Aux sources du Bassin de Chambly, la comédienne Catherine Bérubé, a tenu à souligner l’importance de l’organisme au sein de la communauté.
«L’organisme vient non seulement en aide aux gens dans le besoin, mais offre aussi du soutien et de l’accompagnement à ces personnes qui vivent un moment difficile», explique l’actrice connue entre autres pour son rôle de policière dans la série 19-2.
Rénovations
Le magasin, qui offre entre autres des services de soutien alimentaire, avait fermé ses portes pendant quatre jours au début de mois de mai afin d’effectuer des rénovations pour rendre l’établissement plus ergonomique.
«On a dû prendre la difficile décision de cesser la vente de meubles pour des raisons administratives et de sécurité pour nos employés et nos bénévoles, rappelle la présidence. Ça nous a permis de réaménager notre établissement. Nos bénévoles peuvent maintenant travailler dans un environnement beaucoup plus sécuritaire.»
Futur agrandissement
Mme Grenier veut augmenter son chiffre d’affaires afin de prouver aux différentes instances gouvernementales que l’organisme est apte à poursuivre ses opérations dans des locaux plus grands.
«J’aimerais vraiment ça, si d’ici 5 ans, c’était fait, souhaite-t-elle. Mais pour prouver qu’un agrandissement est nécessaire, il faut de l’achalandage.»
Le projet pourrait tripler la superficie de l’établissement, et selon Mme Grenier, l’organisme reçoit assez de dons pour remplir un espace d’une telle taille.
À l’heure actuelle, la friperie finance plus de 95% des activités de l’organisme. «Ce qu’on reçoit des différents ministères, ce n’est même pas assez pour payer le compte d’électricité!», se désole Yolande Grenier.