Un premier cas de Zika transmis sexuellement au Canada
SANTÉ. Le Canada a confirmé qu’il avait enregistré son premier cas de virus Zika transmis sexuellement.
L’Agence de santé publique du Canada a révélé qu’un résidant de l’Ontario aurait contracté le virus lors d’une relation sexuelle avec un partenaire ayant voyagé dans un pays aux prises avec le virus.
Le diagnostic a été confirmé après avoir que des tests eurent été effectués par le Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg, qui enquête toujours sur un autre cas similaire.
«Le cas de la Saskatchewan est toujours sous enquête, a déclaré la porte-parole du ministère de la Santé de la province dans un courriel, lundi. Ça n’a toujours pas été confirmé par le Laboratoire national de microbiologie.»
Pas moins de 55 Canadiens ont été touchés jusqu’à maintenant, la plupart d’entre eux ayant voyagé dans des régions où le virus se propage rapidement, incluant l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale, certaines régions du Mexique et des Antilles.
L’Agence fédérale affirme qu’il n’y a pas eu de cas confirmés d’infection locale par les piqûres de moustiques et que le risque pour les Canadiens demeure très faible étant donné que les moustiques qui transmettent le virus ne sont pas établis au Canada.
Santé Canada conseille aux voyageurs revenant des pays affectés ainsi qu’à leurs partenaires sexuels de prendre des précautions pour se protéger du virus.
Les femmes enceintes et celles qui prévoient le devenir devraient éviter de voyager dans ces pays, a souligné l’agence dans un communiqué, lundi. Si le voyage ne peut être évité ou repoussé, des mesures strictes contre les piqûres de moustiques devraient être prises en raison du risque sérieux d’effets sur la santé de l’enfant.
Elles devraient également attendre deux mois avant d’essayer de concevoir pour s’assurer que toute infection soit éliminée du corps.
Les hommes qui voyagent dans ces pays devraient également porter le condom pour une durée de six mois et éviter de concevoir pendant la même durée. Les couples devraient aussi retarder la conception d’au moins six mois si l’homme a été infecté.
La Presse Canadienne