Le député Jean-François Roberge se porte à la défense des parents

Le député de Chambly, Jean-François Roberge, a dénoncé, le 11 avril, les règles bureaucratiques des commissions scolaires qui empêcheraient les parents de choisir l’école de leurs enfants.

Le porte-parole de la Coalition avenir Québec (CAQ) en matière d’éducation souhaitait que le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, entende l’appel des parents qui subissent actuellement les impacts de l’imposition du choix de l’école de leurs enfants par les commissions scolaires.

Lors du point de presse qui a eu lieu à l’Assemblée nationale, deux mères d’élèves des commissions scolaires de Montréal (CSDM) et des Patriotes, Céline Bianchi et Mylène Le Saux, ont raconté comment il était difficile pour leur famille de devoir se plier à cette façon de faire.

Mme Bianchi a regretté que son enfant ne puisse pas fréquenter l’école de son quartier à Pointe-Saint-Charles, celle-ci étant au milieu des frontières de deux commissions scolaires. En raison de cette décision, le jeune doit prendre le métro en plus de l’autobus pour se rendre à son établissement scolaire.

Mme Le Saux a quant à elle déploré que sa fille ne puisse pas se rendre dans une école située à Saint-Jean-sur-Richelieu pour poursuivre son sport préféré, car il n’y a pas d’école primaire sur la liste des établissements approuvés pour le programme de sport étude par le ministère.

Selon le député Roberge, ce sont les parents qui devraient choisir l’école de leurs enfants, pas les commissions scolaires. Le gouvernement libéral devrait cesser, pense-t-il, de cautionner les vieilles règles bureaucratiques déconnectées des commissions scolaires.

« Pourquoi faire passer la bureaucratie avant les élèves? a questionné le caquiste.  Pourquoi vouloir garder les élèves prisonniers d’une commission scolaire quand l’école qui les motiverait, l’école la plus proche de chez eux est juste l’autre côté d’une frontière imaginaire? »

Le député de Chambly a notamment déploré que les critères de proximité et de fratrie ne soient même pas considérés. Interrogé sur les impacts sur les écoles de permettre aux parents de choisir celles qu’ils désirent, M. Roberge croit que les établissements scolaires souffrent déjà de ces règles imposées.

« On ne parle pas d’augmenter les coûts des commissions scolaires, absolument pas. Les parents qui sont ici pour la CSDM, cela ne coûterait rien d’accepter leur demande. Il y a des classes qui sont vides à l’école où souhaite aller leur enfant. Les bureaux sont là, les élèves sont l’autre bord de la rue et ils n’ont pas le droit d’occuper ces bureaux-là. C’est à coût nul », a-t-il affirmé.