Le député Jean-François Roberge se penche sur le trafic et l’environnement

POLITIQUE. L’actualité aura donné des munitions au député de Chambly, Jean-François Roberge, pour entamer une nouvelle session parlementaire à Québec. L’assainissement du bassin et des cours d’eau, ainsi que le trafic comptent parmi les priorités du dép

Les déversements des égouts dans le bassin de Chambly lors des fortes pluies cet été ont poussé M. Roberge à vouloir intervenir, l’un de ses engagements en campagne électorale.

«Nous avons été scandalisés par les photos des déversements dans nos cours d’eau. Il faut maintenant agir pour s’assurer de régler définitivement le problème», insiste Jean-François Roberge.

Le dossier de l’élargissement de la route 112 entre Chambly et Saint-Hubert sera aussi à l’agenda du député.

Il dénonce par ailleurs le manque de transparence du gouvernement dans le dossier de l’élargissement de la route 112. Après avoir demandé une copie de l’étude d’évaluation de la circulation sur cette artère, le député s’est plutôt fait inviter à passer par la Loi sur l’accès à l’information pour obtenir le document désiré.

«C’est totalement aberrant. On parle d’un cas de bureaucratie aigüe. C’est une étude qui a été payée par les contribuables. Tout citoyen devrait pouvoir en obtenir une copie», déplore le député de la Coalition Avenir Québec.

L’étude en question a été réalisée de concert avec les villes de Chambly, Carignan et Longueuil, afin de trouver des solutions pour assurer une mobilité durable dans ce secteur. Les conclusions tirées par ce document permettront d’implanter des mesures pour rendre la circulation plus fluide aux heures de pointe.

«Quand je demande pourquoi on refuse de me transmettre une copie, on me répond que c’est la procédure. Ça démontre une inefficacité incroyable!», scande M. Roberge.

Il a donc acheminé une demande d’accès à l’information au Directeur des inventaires et du Plan métropolitains, Daniel Donais, le 12 septembre.

Au moment d’écrire ses lignes, le ministère des Transports n’avait pas commenté la situation.

L’éducation au premier plan

L’ancien enseignant se prépare donc pour une rentrée chargée, lui qui étudiera avec attention le projet de loi 105 sur la gouvernance scolaire.

Si les réflexions de son ouvrage Et si on réinventait l’école? paru cette année ont semblé inspirer les libéraux, le député se désole que ses idées ne soient toutefois pas appliquées.

Le député proposait notamment que la prématernelle soit accessible pour tous les enfants de 4 ans, et que l’école soit obligatoire jusqu’à la majorité ou la diplomation.

«Les libéraux reprennent le discours, mais ne le mettent pas en place. Je me sens comme lorsque j’étais enseignant et que mes élèves qui n’avaient pas fait leurs devoirs regardaient sur la copie du voisin à l’examen. Ça transparaît et ça ne donne qu’un échec», compare le porte-parole en matière d’éducation à la Coalition Avenir Québec.

M. Roberge tentera de faire valoir le projet d’accueillir des classes de 4e et de  5e  secondaires à l’école secondaire de Chambly auprès du ministère. Une pétition circule présentement sur le site de l’Assemblée nationale pour encourager le ministre à agir.

La santé au cœur des priorités

La rentrée parlementaire sera également l’occasion pour le député de défendre des dossiers locaux qui lui sont chers.

«La pénurie de médecins de famille à Saint-Basile-le-Grand est un dossier trop important pour qu’il tombe dans l’oubli. La situation rend plusieurs Grandbasilois vulnérables», mentionne-t-il.

L’objectif du député est de transformer une clinique de Saint-Basile en Groupe de médecine de famille (GMF).