La CAQ réclame une commission parlementaire sur la loterie vidéo

Le député caquiste de Chambly, Jean-François Roberge, s’est dit extrêmement déçu d’apprendre que Loto-Québec ne respecte pas ses propres ratios d’appareils de loterie vidéo dans certaines municipalités du Québec, dont la ville de Richelieu. Son parti récl

À lire aussi: Appareil de loterie vidéo: les ratios de Loto-Québec dépassés à Richelieu
«Nous avons trois revendications, liste M. Roberge. Il faut réduire le nombre d’appareils de loterie vidéo, s’assurer que Loto-Québec respecte ses propres ratios et faire une commission parlementaire.»
Le député désire que la commission soit organisée conjointement avec les autres partis représentés à l’Assemblée nationale.
«Avant d’identifier la solution, il faut s’asseoir et en parler, affirme-t-il. En commission parlementaire, souvent, il y a des débats partisans. Nous voulons trouver avec les autres partis la solution à ce problème.»
La CAQ a questionné le gouvernement en chambre à ce sujet, sans avoir de réponse claire.
«Selon nous, les appareils de loterie vidéo, il s’agit d’un cancer social, déplore M. Roberge. D’un point de vue économique, ce n’est pas payant. Il y a deux options. La première serait de se donner une période de temps fixe dans laquelle nous allons réduire le nombre, mais ça prend un engagement très ferme du gouvernement. L’autre option, ce serait simplement de les sortir des établissements et de verser des compensations aux propriétaires.»
Moratoire sur Optilab
La Coalition Avenir Québec demande aussi au gouvernement de faire un moratoire sur le projet Opitlab, qui vise à centraliser les laboratoires médicaux au Québec.
«C’est ce que j’appelle une fausse bonne idée, lance le député Jean-François Roberge. Le système ne semble pas fonctionner. Le gouvernement semble vouloir sauver de l’argent, mais ça prendra des fonds publics pour les laboratoires.»
Le député redoute les mises à pied que pourrait entraîner l’application du projet.
«Il y a beaucoup de gens de Chambly et de Richelieu qui travaillent dans des hôpitaux et qui risquent de perdre leur emploi avec le projet Optilab», déplore-t-il.
Le député Jean-François Roberge craint non seulement les pertes d’emploi liées au projet, mais aussi que des échantillons soient égarés lors du transport.
«On demande à ce qu’on soit rassurés, explique-t-il. Si on se rend compte que des tests ont été perdus ou abîmés, ça peut retarder les traitements. Le gouvernement et le ministre Gaétan Barrette agissent et considèrent après avoir fait l’erreur. Dans la santé, il ne faut pas y aller avec essais, erreurs.»