Jean-François Roberge et Claire Samson souhaitent relancer l’économie

POLITIQUE. «Nous ne sommes pas une opposition qui s’oppose, mais plutôt une opposition qui propose», résumait la semaine dernière le député Jean-François Roberge au terme du caucus de la Coalition Avenir Québec (CAQ), à Bromont.

«On espère qu’ils vont nous voler nos idées, parce qu’elles sont très bonnes», complète sa collègue, la députée d’Iberville, Claire Samson.

L’économie et l’éducation seront les thèmes phares de la nouvelle session parlementaire, qui s’amorce à Québec. Les troupes de la CAQ ont profité de leur rassemblement pour faire des annonces portant notamment sur des baisses d’impôts pour stimuler l’économie.

Investir localement

Le chef François Legault a proposé de réorienter les surplus budgétaires versés au Fonds des générations vers des baisses d’impôts. Cette mesure permettrait de remettre 500$ dans les poches des contribuables gagnant moins de 150 000$ cette année.

Une proposition saluée par le député de Chambly, qui estime que ce montant permettrait de relancer l’économie locale.

«C’est de l’argent qui pourrait être utilisé dans nos dépenses quotidiennes, croit M. Roberge.  On sait que certains vivent des temps plus durs dans la région avec les travaux sur le pont de l’écluse, ce montant pourrait redonner une bouffée d’air frais et même sauver quelques emplois.»

Un discours qui résonne également dans les paroles de Mme Samson, qui a remarqué pendant les Fêtes un besoin grandissant de soutenir la classe moyenne. La députée admet avoir vu le nombre de paniers de Noël se multiplier cette année.

«Il va falloir que le gouvernement se fouette lui-même, car il est en train de vivre la même crise que le Canadien de Montréal», image-t-elle avec fougue.

Remaniement ministériel

L’annonce du nouveau cabinet par le premier ministre Philippe Couillard reflète, selon les députés, un aveu d’échec du gouvernement. «Ça montre qu’il y a beaucoup de planches qui retroussent», croit Mme Samson.

Les deux caquistes indiquent qu’ils devront laisser la chance au coureur, mais s’attendent à avoir des réponses à leurs questions rapidement. «Ce n’est pas aux citoyens de payer les frais du remaniement», prévient M. Roberge.

Une rentrée occupée attend les deux acolytes, qui devraient siéger aux auditions publiques portant sur le projet de loi 86 qui porte sur l’organisation et la gouvernance des commissions scolaires.