Un homme sévissait dans une garderie

Un homme de 22 ans de Chambly a été arrêté et accusé de voyeurisme ainsi que de production, possession et distribution de pornographie juvénile.

L’accusé est présentement détenu. La poursuite s’est opposée à sa remise en liberté. Une ordonnance de non-publication a été émise par le tribunal, ce qui ne permet pas de donner des informations qui permettraient d’identifier une ou des victimes.

Selon l’acte de dénonciation, les faits reprochés à l’accusé se serait déroulés entre le 1er novembre 2017 et le 1 octobre 2020, à Chambly. Quatre actes lui sont reprochés dans cette dénonciation réalisée par un agent de la Sûreté du Québec.

Le premier concerne l’enregistrement visuel d’une personne dont on aurait dû protéger la vie privée, l’autre stipule qu’il
« a produit, imprimé, publié ou eu en sa possession en vue de la publication de la pornographie juvénile », le troisième mentionne qu’il a « eu en sa possession de la pornographie juvénile », finalement le dernier indique qu’entre « le 2 juillet 2020 et le 1 octobre 2020, il a transmis, rendu accessible ou distribué de la pornographie juvénile ».

Selon les informations, l’accusé aurait sévi dans une garderie en milieu familial subventionné.

« On ne connaît pas l’ampleur de la situation. » – La directrice du bureau coordonnateur

Fermé

La directrice générale du bureau coordonnateur, dont on ne peut identifier, indique avoir reçu un appel de la SQ lui signifiant qu’une perquisition sera effectuée dans ce milieu de garde. La directrice soutient que pour elle, comme pour les parents de ce milieu, ça a été un choc, puisque c’était un endroit qui  n’avait jamais reçu de plaintes.

Comme les infractions touchaient le service, il a été fermé le temps de l’enquête.
« On ne connaît pas l’ampleur de la situation. On va laisser les enquêteurs faire leur travail. On va attendre le rapport des autorités et une décision sera prise », mentionne la directrice.

Toutes les familles ont été rencontrés par la direction du bureau coordonnateur le soir même de l’annonce.

Vérification

Ce milieu de garde, comme tous ceux subventionnés, est soumis à trois visites surprises au cours d’une année et il y a des vérifications d’absence d’empêchement avant d’avoir l’autorisation d’ouvrir. Cette vérification s’assure que personne résidant dans la maison n’a de dossier criminel ni d’autres infractions sans être nécessairement accusé.

La directrice suggère aux parents d’enfants fréquentant n’importe quel milieu de garde d’écouter leur jeune et de signaler tout doute. « Il faut être à l’écoute de son enfant et poser des questions. Il faut aussi se fier à son feeling », dit-elle.

Puisque des procédures judiciaires sont entamées dans ce dossier, la Sûreté du Québec, qui a procédé à l’arrestation, ainsi que le bureau des poursuites criminelles et pénales n’ont pas été en mesure de donner davantage de détails.