Un élève frappé par une voiture à Chambly

ACCIDENT. Un petit garçon de 9 ans a été frappé alors qu’il traversait l’avenue de Salaberry au coin du boulevard de Périgny en vélo pour retourner chez lui après l’école, le 15 octobre.

C’est vers 15h50 qu’un résident de l’avenue de Salaberry, Christian Massé, a été témoin de l’accident, alors qu’il s’apprêtait à quitter son domicile. «J’ai vu le garçon traverser Salaberry et se faire frapper. Il était pris avec son vélo sous le parechoc de la voiture. Moi, ma conjointe et mon ami, nous sommes partis à courir pour lui venir en aide», raconte-t-il.

La conjointe de M. Massé, Katy Ducharme, a contacté la mère du garçon vers 16 heures. Les ambulanciers ont attendu qu’elle arrive, 40 minutes plus tard, avant de transporter l’enfant à l’hôpital du Haut-Richelieu. Selon sa mère, qui désire conserver l’anonymat, il s’en est tiré seulement avec une entorse à la jambe. «Il a eu plus de peur que de mal», affirme-t-elle.

Selon le rapport de police, le garçon n’a toutefois pas traversé à l’intersection où se trouve le brigadier et s’est fait frapper à 150 pieds de là. Christian Massé ajoute que l’enfant aurait circulé entre les voitures, car l’une d’elles l’a laissé passer.

M. Massé n’a pas apprécié le comportement du brigadier, car il se serait éloigné de l’intersection où il devait être.

Le jour même de l’accident, Mme Ducharme dit avoir appelé le directeur du Service de sécurité incendie de Chambly, Stéphane Dumberry, qui s’occupe des brigadiers, pour lui mentionner qu’elle porterait plainte.

Le maire de Chambly, Denis Lavoie, affirme qu’aucune plainte officielle, c’est-à-dire écrite et signée, n’a été déposée contre le brigadier.

La Ville confirme aussi que le brigadier est seulement responsable de la traverse à laquelle il est attitré. Dans ce cas-ci, il ne peut donc pas être tenu responsable de l’accident, car celui-ci s’est produit à 150 pieds de l’intersection.