Délit de fuite à Marieville

Un jeune conducteur a pris la poudre d’escampette, après avoir perdu le contrôle de son véhicule et démoli le balcon du magasin d’électroménagers Lutel à Marieville, percutant de plein fouet la voiture garée dans le stationnement, le 30 juillet vers 23 h.
À l’arrivée des policiers, des citoyens avaient aperçu la voiture du conducteur non loin du lieu de l’accident.
« Les policiers ont procédé à l’arrestation de l’homme de 24 ans, résident de Chambly. Il a été conduit à un centre hospitalier pour des blessures, mais a refusé de fournir des échantillons sanguins », précise la porte-parole de la Sûreté du Québec, Ingrid Asselin.
Le conducteur pourrait faire face à plusieurs chefs d’accusation, notamment la conduite avec facultés affaiblies, voie de fait, délit de fuite et menaces.
Selon le propriétaire du commerce, Armand Martel, la police est arrivée sur les lieux près de 25 minutes après l’appel. « Heureusement qu’il n’était pas loin, mais il aurait eu le temps de filer », regrette-t-il.
De son côté, la SQ avise qu’une autre urgence était en cours, mais la porte-parole n’a pas eu d’informations quant à un délai.
Dommages
La galerie était complètement défoncée, les poutres qui soutenaient le petit toit semblaient incertaines et la voiture a été projetée six pieds plus loin sous l’impact.
« Heureusement, les pompiers de Marieville sont arrivés en moins de dix minutes pour sécuriser les lieux. Ils nous ont donné un très bon service », affirme M. Martel.
Il a été forcé de fermer le lendemain, le temps de construire une galerie temporaire pour ses clients. Son dossier n’est toujours pas ouvert auprès des assurances.
« C’est fâchant parce qu’à l’intersection (des rues Sainte-Marie et Girouard), les gens ne font jamais leur arrêt. À Marieville, il y a de la course, des crissements de pneus, on voit même de la drift sur la rue », lance avec découragement le Marievillois.
« Je veux raconter mon histoire pour faire arrêter ce tapage nocturne, ça aurait pu être dangereux, il y a la piste cyclable de l’autre côté de la rue. En plein jour, il aurait pu y avoir des blessés », conclut-il.