Après un incendie à Marieville, un homme arrêté pour maltraitance d’animaux

FAITS DIVERS. Un feu de cuisson s’est déclenché dans une résidence située au 1130, rue Bourdages, à Marieville, le 25 juin à 12h50. La Sûreté du Québec (SQ), dépêchée sur les lieux, a procédé à l’arrestation d’un homme connu des services policiers.

M. Ménard a comparu, le 27 juin, au palais de justice de Saint-Hyacinthe. Il est accusé d’avoir volontairement négligé ou omis de fournir des aliments, de l’eau, un abri et des soins convenables et suffisants à des animaux. Six chiens maltraités ont été trouvés dans sa demeure et ont été remis à la SPCA Montérégie.

La SQ a aussi saisi une arme sur place. Des accusations pour avoir entreposé une arme à feu d’une manière négligente ou sans prendre suffisamment de précautions pour la sécurité d’autrui ont été portées contre lui.

Damase Ménard est aussi accusé de bris de condition, soit de garder la paix et avoir une bonne conduite ainsi que de s’abstenir de posséder et de porter des armes.

Il a été transféré à l’Hôpital Honoré-Mercier pour subir une évaluation en aptitude à comparaître et devait demeurer détenu jusqu’à son retour devant la cour, le 4 juillet.

Lourd passé criminel

En décembre 2014, M. Ménard a été reconnu coupable de conduite avec facultés affaiblies et de bris de condition. Il a été condamné à 15 jours de prison et à payer des amendes et des frais totalisant 1700$.

Il avait été arrêté précédemment en août 2013 à la suite de plaintes successives de ses collègues de travail et cadres chez Sivaco à Marieville. Celles-ci ont été portées contre lui après son congédiement en tant que plombier pour l’entreprise. Damase Ménard a alors été accusé de voie de fait, menaces de mort, intimidation et possession d’armes à feu à usage restreint. Son procès aura lieu le 8 novembre prochain.

M. Ménard a déjà subi un procès pour le meurtre de son ex-femme. Elle a été tuée le 27 mai 1988 à Saint-Pie-de-Bagot, soit la veille de la comparution de son conjoint pour le paiement d’une pension alimentaire. Damase Ménard a retrouvé sa liberté après deux ans de mise en observation psychiatrique dans un établissement spécialisé au Québec.