Agression armée à Victoriaville: un accusé de Saint-Mathias recouvre sa liberté

Arrêté en lien avec une agression armée survenue le 14 septembre au centre-ville de Victoriaville, Mario Vincent, de Saint-Mathias-sur-Richelieu, a pu recouvrer sa liberté pour la durée des procédures judiciaires qui se poursuivront, dans son cas, le 12 d

Devant le juge Jacques Lacoursière de la Cour du Québec, lundi après-midi, la poursuite a consenti à la remise en liberté de l’individu moyennant un dépôt de 1000$ et le respect de certaines conditions.

Ainsi, l’accusé de 44 ans doit observer, sauf pour urgence médicale, un couvre-feu entre 22h et 6h.

Le Tribunal lui interdit, par ailleurs, d’aller au domicile de la rue Fréchette où s’est produite l’agression, et même de se trouver dans le district judiciaire d’Arthabaska, sauf pour rencontrer son avocat Me Jean-Philippe Anctil et pour comparaître devant la justice.

Interdiction aussi de communiquer avec deux personnes, dont la victime dans cette affaire. Mario Vincent ne peut non posséder des armes.

Me Anctil a fait savoir qu’il n’avait reçu qu’une partie de la preuve jusqu’ici. De son côté, la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Cynthia Cardinal n’avait pas d’autres éléments de preuve, pour le moment, à transmettre à la défense.

Rappel des faits

Mario Vincent a été arrêté en fin de soirée le 14 septembre. Il prenait place dans un véhicule garé non loin du logement où s’est produite l’agression armée.

L’accusé fait face à deux chefs d’accusation, soit de s’être introduit par effraction dans une maison d’habitation et d’y avoir commis des voies de fait avec lésions et d’y avoir commis des voies de fait armées.

«Un individu se serait présenté à l’intérieur d’un logement avec une arme longue en main. Une altercation serait survenue entre le suspect, un homme de 52 ans, et la victime, un homme âgé dans la quarantaine. Au moins un coup de feu aurait été tiré, mais on ne sait pas si l’un des deux a été atteint», relatait le sergent Claude Denis, porte-parole de la Sûreté du Québec.

Complice

Dans cette affaire, Mario Vincent pourrait être considéré comme un complice, selon le ministère public.

Quant au principal suspect, blessé lors de l’altercation, les policiers attendaient que son état le permette avant de l’interroger.

La victime aurait subi une fracture, mais sa vie n’était pas menacée.