Deux candidates pour le poste de conseillère municipale à Marieville

Dans le cadre des élections partielles du 29 octobre prochain, Véronique Côté et Geneviève Huneault s’affrontent afin de devenir conseillère municipale dans le sixième district de Marieville.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots? Véronique Côté (VC) : Je demeure à Marieville depuis environ 20 ans. J’ai 45 ans. Je suis à moitié salariée, à moitié travailleuse autonome. Mon mandat de salariée est avec le député de Beloeil – Chambly (Yves-François Blanchet). J’ai un mandat de travailleuse autonome avec Entraide maternelle du Richelieu. J’ai quatre enfants âgés de 9 à 20 ans. Je n’ai pas d’expérience en politique municipale comme tel. Cela dit, je m’implique depuis longtemps. Dès l’âge de 16 ans, je représentais les jeunes au conseil municipal de Saint-Mathias-sur-Richelieu. J’ai été directrice générale cinq ans à la Chambre de commerce au Cœur de la Montérégie.

Geneviève Huneault (GH ) : Je demeure à Marieville depuis 10 ans. J’ai 48 ans. Je suis adjointe de direction responsable des ressources humaines. J’ai six enfants. J’ai travaillé pour la Municipalité de Chambly en tant que surnuméraire il y a quelques années. J’ai fait plusieurs services à la Ville. Ça m’a donné le goût de la Ville. J’ai aimé ça et je trouvais intéressante la dynamique. Marieville a beaucoup de potentiel et je veux participer à ce développement. Ça fait longtemps que je pensais me présenter. Quand j’ai vu qu’il n’y avait qu’une seule candidate, je trouvais dommage que les gens n’aient pas à choisir. 

Quels sont les enjeux ciblés du sixième district? VC : Il y a beaucoup de développement à venir dans ce district : développement commercial, de marketing, de promotion et d’animation à faire. Toute la démarche de revitalisation du centre-ville, qui devra se poursuivre après les aménagements, qui se terminent tout juste. Je souhaite aller à la pêche aux informations concernant l’église et veiller à la conservation de ce monument que je considère important dans notre ville. La construction du nouveau centre communautaire, mis de côté depuis un certain temps. Je souhaite aussi mettre de l’avant la sécurité des jeunes et des aînés dans le centre-ville.

GH : La sécurité à l’intersection de Girouard et de la route 227. La circulation passe assez vite dans ce secteur. Il y a une traverse piétonnière et ce serait à voir ce que l’on peut faire. C’est difficile soit de tourner en voiture, ou pour les piétons et les cyclistes. Cette intersection me dérange. On parle aussi beaucoup du centre-ville et de sa revitalisation. Ça fait 10 ans que l’on en parle à Marieville. Je ne trouve pas que grand-chose a été fait. La rue du Pont a été aménagée, mais il manque quelque chose. Je veux apporter des idées pour amener les gens, de mon côté, vers les commerçants et rendre le centre-ville attrayant.

Y a-t-il un dossier avec lequel vous êtes en désaccord dans votre ville? VC : Personnellement, non.

GH : Je ne sens pas que les gens ont un intérêt à venir s’établir en tant que commerçant à Marieville.

Que pensez-vous du conseil municipal actuel? VC : Avec Caroline Gagnon (ancienne mairesse ) incluse, je trouvais qu’un beau dynamisme ressortait de cette équipe. Il (le conseil) a mis de l’avant des projets, tout en assurant un côté sain aux finances de la Ville. Il fait un travail, somme toute, très bien. Je verrai si c’est vraiment dynamique en y étant. 

GH : Je crois que des gens ont été réélus par acclamation parce qu’il y a un désintérêt et que peu de candidats se présentent. Je sens qu’il y a besoin, un peu, de vent de fraîcheur, de nouveauté au sein du conseil et de nouvelles personnes qui s’impliquent dans la communauté.

À titre de citoyennes, assistez-vous aux séances du conseil municipal? VC : Je l’ai fait quand j’ai pu. Je manque de temps parce que je suis très occupée. Mais oui, je l’ai fait régulièrement par mes mandats dans le passé. Quand je ne pouvais pas être là, je le regardais pour me tenir informée. 

GH : J’y suis allée pour un problème avec la Ville, il y a quelques années. Je n’avais pas senti que mon problème avait été résolu. J’ai passé par-dessus. J’ai assisté à la dernière rencontre à distance, en virtuel. Je n’ai pas senti que les citoyens présents étaient écoutés à 100 %.

La course à la mairie est engagée entre Gilbert Lefort et Vincent Després. En appuyez-vous un des deux? VC : Je reste neutre et resterai indépendante si je suis élue. 

GH : Si j’ai parlé de vent nouveau et d’apporter une dynamique jeune à la Ville, vous avez ma réponse.

Comment se déroule cette campagne électorale pour vous? VC : J’ai déjà commencé mon porte-à-porte, qui, pour moi, sera hyper-important pour mettre des visages sur des noms et savoir qui je représente. Je veux être la voix des gens de mon district. J’habite le district, je connais les gens et le secteur. Je veux aller à la rencontre de ces gens-là et savoir pour qui je parle. Je souhaite aussi rencontrer les gens d’affaires et les commerçants pour avoir leurs pouls, enjeux et demandes. Je veux connaître aussi les enjeux des organismes et les aider au mieux. 

GH : J’ai fait un peu de porte-à-porte. Je dirais que les gens sont moins intéressés et j’aimerais que les gens s’intéressent un peu plus à leur municipalité. Nous sommes une politique de proximité et d’accessibilité. On veut rendre la ville agréable, intéressante, et qu’il fasse bon y vivre. Je veux amener les gens à voter. Le taux de participation est bas. Mon but est d’être à l’écoute des citoyens et d’être la voix des gens. Je veux qu’ils se sentent écoutés et qu’ils aient quelqu’un vers qui se tourner.

Le scrutin se tiendra le 29 octobre prochain, de 10 h à 20 h, à l’école secondaire Monseigneur-Euclide-Théberge de Marieville. Un vote par anticipation aura lieu le 22 octobre, de 12 h à 20 h, au même endroit.