Les enjeux qui retiennent l’attention

Plusieurs dossiers interpellent les citoyens dans les districts 1 et 2, à Chambly.

Dans le district du Canton (#1), l’un des sujets ayant fait couler beaucoup d’encre dans la dernière année est celui du projet de la Bennett. Lors de la séance du conseil de Ville de juin dernier, cinq élus municipaux avaient voté contre le maintien de la démolition de la Bennett Fleet.

Le projet que proposait Groupe Sélection sur le terrain de ce qui fut le complexe industriel Bennett Fleet était un ensemble d’immeubles résidentiels situés en bordure du Richelieu et pouvant accueillir plus de 400 logements – 246 appartements en phase 1, dans le cadre d’une résidence pour personnes âgées avec soins, et 183 logements de type familial avec garderie au rez-de-chaussée en phase 2.

Parmi les inquiétudes nommées quant à ce projet, la thématique de la préservation du patrimoine avait été soulevée, ainsi que la densification pouvant affecter la circulation.

PPU

Plus récemment, en août dernier, les élus de Chambly avaient voté majoritairement en défaveur de l’adoption du Programme particulier d’urbanisme du centre-ville (PPU) visant à revitaliser ce dernier. Encore une fois, cinq conseillers avaient voté contre, comparativement à trois en faveur. À la suite de cette décision, la Chambre de commerce et d’industrie du Bassin de Chambly (CCIBC) et ses commerçants avaient pris position face à l’annulation du PPU. Se faisant la voix de la majorité des commerçants de la ville, Anik Cormier, présidente de la CCIBC, avait précisé que cette proposition d’annulation représentait un coup dur pour la relance économique du secteur.

District 2

Dans le district du Bassin, l’un des plus gros dossiers est l’avenir de l’ancien golf. À Chambly, lors de la dernière décennie, la Ville est passée d’environ 25 000 habitants à 32 000. Des espaces naturels et d’anciennes terres agricoles se sont convertis en asphalte, en béton. C’est, entre autres, une partie de l’ancien golf qui témoigne de cette réalité. La densification fait en sorte qu’il devient de plus en plus difficile d’acquérir et de protéger des territoires en zone blanche. Cet étalement urbain mène à l’importante réduction de nos dernières aires vertes au cours des dernières années », avait mentionné André Labarre, porte-parole du mouvement citoyen.