Yves-François Blanchet nouveau député dans Beloeil-Chambly
Les partisans du Bloc québécois dans Beloeil-Chambly étaient réunis à La Croisée des chemins, à Chambly, en ce 21 octobre pour festoyer et célébrer la victoire de leur chef et candidat, Yves-François Blanchet.
Ce dernier était absent, puisqu’il participait au rassemblement national qui se tenait au Théâtre national à Montréal. Il n’a donc pas été possible de lui parler. L’homme a pris la parole via Skype pour remercier ses partisans présents à Chambly après l’annonce de son élection.
M. Blanchet s’est adressé à l’ensemble de ses partisans au Québec peu après minuit. « Nous revenons de loin, mais nous irons encore plus loin », a-t-il commencé. Il a pris le temps de remercier les électeurs de Beloeil-Chambly. « Vous m’avez accueilli avec une chaleur au-delà de mes espérances », a-t-il dit.
Il a souligné que le gouvernement libéral, qui a été réélu, est minoritaire. Ce qui veut dire qu’aucun parti « ne prend le contrôle des Communes. Le Bloc ne veut pas former ni participer à un gouvernement mais peut, au mérite, participer à n’importe quelle décision. Si c’est bon pour le Québec, vous pourrez compter sur nous. Si ce qui est mis de l’avant est nuisible, le Bloc se dressera sur le chemin. »
M. Blanchet a toutefois soutenu ne pas souhaiter voir le Canada retourner aux urnes dans 18 mois; il fait appel aux autres députés afin qu’ils travaillent ensemble.
Il a ouvert la porte à la possibilité que le Québec devienne un pays, mais en temps et lieu.
Au moment d’écrire ces lignes, il avait 51 % d’avance. Sa plus proche rivale, la candidate du Parti libéral, Marie-Chantal Hamel, avait 22,7 % des votes et le député sortant des deux derniers mandats, le candidat néodémocrate Matthew Dubé, a dû concéder la victoire avec seulement 14,6 % des voix. Dès les premières boîtes dépouillées, M. Blanchet montrait une avance qu’il n’a jamais perdue.
Dans la salle, les applaudissements et les cris se faisaient entendre chaque fois qu’un candidat du Bloc était en avance ou qu’on montrait le candidat de la circonscription.
Le chef peut donc dire mission accomplie. Lors d’une précédente entrevue avec le Journal, il avait mentionné : « Il fallait que quelqu’un reprenne le Bloc et lui redonne sa pertinence. » Il avait ajouté : « Le Québec se porte mieux quand il y a plus de députés du Bloc à Ottawa. » Au moment d’écrire ces lignes, le Bloc québécois avait fait élire ou comptait 32 députés en avance au Québec sur les 78 candidats.