Un local électoral ou pas…

Certains candidats ont fait le choix d’avoir un local électoral pour accueillir les citoyens et répondre à leurs questions, alors que d’autres privilégient la présence sur le terrain.

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a choisi un ancien restaurant à Beloeil pour établir son quartier général.

« On voulait un endroit accueillant, ouvert, en plein cœur de la vie de la cité. On voulait que les curieux puissent venir y prendre un café, qu’ils aient envie d’entrer pour venir discuter des enjeux qui les préoccupent. C’est un endroit à l’image de notre chef : proche du monde, dynamique et avec une belle personnalité », souligne Geneviève Tardy, directrice de la campagne d’Yves-François Blanchet dans Beloeil-Chambly.

Elle précise que les citoyens pourront aussi croiser le candidat dans le comté. « Malgré que l’agenda d’un chef de parti soit plus chargé que celui des autres candidats, Yves-François a insisté pour être présent régulièrement dans la circonscription. C’est non négociable pour lui! »

Le député sortant et candidat du Nouveau parti démocratique (NPD), Matthew Dubé, a opté pour l’ancien site du Journal de Chambly pour y établir son local électoral. Il est situé en plein cœur du Vieux-Chambly sur l’avenue Bourgogne. Matthew Dubé profite aussi de la campagne électorale pour rencontrer les citoyens et les organismes afin de mettre de l’avant ses propositions.

Pas de local

Du côté de la libérale Marie-Chantal Hamel, on a choisi de ne pas avoir de pied à terre durant la campagne. « Nous avons choisi de mener la campagne sur le terrain. Notre candidate ira à la rencontre des citoyens, là où ils se trouvent, dans les dix villes du comté. Faire différent, faire nouveau, choisir d’avancer. C’est ça, l’équipe Trudeau! », affirme Christine Comeau, sa directrice de campagne.

Même chose du côté du candidat du Parti vert, Pierre Carrier. Sa directrice, Alexandra Tétreault, soutient qu’il préfère aller à la rencontre des gens qui le contactent ainsi que sur le terrain.

Michel Blondin, chef du Parti pour l’indépendance du Québec, ne possède pas non plus de local sur le territoire du comté. Il s’affaire à former son équipe. Cependant, son directeur assure qu’il sera présent régulièrement.

Au moment d’écrire ces lignes, le Journal n’avait pas eu de réponse de la candidate conservatrice Véronique Laprise.